Fantasme avoué
Datte: 23/07/2019,
Catégories:
fh,
extraoffre,
revede,
Oral
pénétratio,
entrecoup,
Auteur: Syl13Chris, Source: Revebebe
... semblait de plus en plus excité, je ne saurais dire ce qui le faisait le plus monter en tension : savoir que j’allais tenter de me livrer à un autre que lui, ou bien savoir qu’il allait bientôt lui aussi pouvoir profiter de Sonia une fois que le premier échange aurait abouti. Chaque soir, jusqu’à ce fameux samedi, notre excitation permanente nous a poussés à multiplier nos rapports sexuels avec intensité.
Ce samedi matin, alors que Christophe avait pris la route pour aller travailler, je me trouvais seule devant mon dressing pour choisir la tenue la plus adaptée. Sonia porte régulièrement des jupes courtes avec talons ce qui la rend très sexy et ce qui doit très certainement plaire à son homme. Sans pour autant vouloir être à son image, j’ai choisi une tenue que je n’ai pas l’habitude de porter mais qui serait de rigueur pour l’occasion. Escarpins noirs, bas noirs opaques, petite jupe et décolleté largement ouvert. Durant les longues minutes qui me séparaient de ce rendez-vous, mon ventre bouillonnait, j’étais à la fois excitée et tendue, je ne cessais de me demander de quelle façon j’allais trouver le courage de provoquer ce moment tant attendu.
Ce n’est qu’une fois arrivée chez Sonia et Rémi, dès que leur porte s’est ouverte après avoir toqué, que ma douleur abdominale provoquée par mon angoisse a disparu.
— Coucou, vous allez bien ?
— Oui, et toi, ça va ?
— Oui, sauf que, je suis un peu à la bourre. Je te confie mon petit diable.
— Ne t’inquiète pas, il va ...
... venir m’aider à préparer un gâteau, il sera occupé.
Et nous voilà parti, Rémi et moi, pour la première fois seuls depuis que nous nous connaissons. Je me suis garée sur un terre-plein un peu retiré à proximité de chez moi, prétextant nous trouver sur le lieu de rendez-vous. Je ne savais pas si je devais directement avouer à Rémi mes intentions ou si je devais continuer à jouer ce scénario en attendant de voir la tournure qu’allait prendre les événements. J’étais confuse, je pouvais ressentir l’accélération de mon cœur, lorsque Rémi a rompu le silence :
— Eh bien Sylvie, j’ai l’impression que nous ne sommes pas en retard, ou en tout cas, bien moins que ton vendeur !
— Je l’appelle.
J’ai pris mon téléphone, mais à cet instant je ne voulais plus jouer un rôle et je ne saurais dire de quelle façon j’ai trouvé le courage de tourner la tête vers Rémi pour lui demander :
— Je vois que tu regardes mes jambes, tu aimes ma tenue ?
— Oui, beaucoup.
— Tu aimerais passer ta main sur mes cuisses ?
— Oui, bien sûr que j’aimerais, mais ça ne serait pas raisonnable.
— Tu ne trouves pas que l’on a suffisamment tourné autour du pot, Sonia et toi vous désirez autant que Christophe et moi une relation échangiste entre nous, je me trompe ?
— Non, tu ne te trompes pas.
J’ai pris sa main, je l’ai posée sur ma cuisse entre mon genou et le bas de ma jupe.
— Et ton rendez-vous ?
— Il n’y a pas de rendez-vous !
Sa main était hésitante, je la sentais glisser lentement de mon genou ...