1. La douleur apaisée


    Datte: 23/07/2019, Catégories: fh, inconnu, médical, hsoumis, fdomine, Oral Auteur: Opsilon, Source: Revebebe

    Lundi soir, la journée touche à sa fin. Toute la journée le soleil nous a offert un ciel merveilleusement chaleureux, pas un nuage à l’horizon et un léger vent pour rafraîchir l’atmosphère, un temps parfait pour un tour de vélo, la journée n’aurait pas pu être meilleure…
    
    Enfin elle aurait pu si je n’avais pas fini ma course allongé sur le bitume pour avoir voulu éviter un piéton totalement absorbé par sa musique qui m’a coupé la route. Me voilà les genoux en sang à jurer dans le vide pendant que l’homme vient s’inquiéter de ma chute.
    
    Je le rassure et me relève rapidement, du sang coule le long de mes jambes mais à part ça je vais bien. Le voilà qui repart me laissant assis sur un banc tout proche. Après avoir repris mon souffle et mes esprits je remonte en selle, après tout il me reste 10 bons kilomètres avant d’arriver chez moi.
    
    Malgré mes efforts je continue de maugréer contre cet idiot qui est de plus en plus loin à chaque coup de pédale jusqu’à ce qu’enfin je sois devant chez moi. Je laisse mon matériel, me déshabille et fonce sous la douche.
    
    L’eau ruisselle sur mon corps et lorsqu’elle atteint mes genoux je frémis autant à cause de la douleur que du soulagement que ça me provoque. Après un bon quart d’heure je quitte ma douche à regret et avant de m’habiller fais un pansement sur chaque genou.
    
    La nuit est difficile, la douleur sans être trop forte est lancinante et empêche tout repos. Lorsque mon réveil sonne je suis presque plus fatigué que la ...
    ... veille.
    
    Lorsque je change mes pansements l’un de mes genoux est déjà en train de soigner (??? P-O !) l’autre en revanche saigne toujours et n’a pas l’air de vouloir me faciliter la vie. Une chance que je n’aie pas de job en ce moment…
    
    Alors que je fouille ma pharmacie je m’aperçois de mon manque cruel d’équipements, une bombe antiseptique un pansement et… c’est tout. Je lave la plaie y applique un peu du contenu de la bombe, colle le pansement avant de passer quelques vêtements avant de prendre ma voiture direction la pharmacie la plus proche.
    
    Moins de 10 minutes me suffisent pour me retrouver devant une enseigne que j’ai déjà fréquentée, je me gare et jurant dans le vide chaque fois que mon genou bouge, je m’avance vers l’officine. À peine ai-je passé la porte que je me retrouve devant une file de 7 personnes, âgées pour la plupart, un rapide coup d’œil me confirme mes craintes, une seule pharmacienne pour répondre à toutes les demandes… l’attente risque d’être longue.
    
    Près de 20 minutes à attendre et enfin mon tour arrive, derrière moi la file s’est reformée et la journée de la Blouse Blanche s’annonce longue. La pharmacienne est brune, quadra, svelte, pas vraiment de charme mais en même temps ce n’est pas ce que je lui demande…
    
    Je lui explique ma péripétie et mon besoin en pansements et autres, je ne voudrais pas l’occuper trop longtemps vu le monde. Immédiatement elle part dans l’arrière-boutique et revient avec plusieurs boîtes de compresses et autres bandages. Je ...
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