Périple en camping-car 13 : Rendez-vous à Lille
Datte: 02/01/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... nous réveillent. Toujours nus, nous déjeunons avant de partir visiter Lille.
Nous faisons beaucoup de photos y compris des selfies uniquement pour nous. Nous déjeunons dans un restaurant typique. Sur la vitrine, un affiche annonce une fête foraine à Mons. Morgane, vite rejointe par Corinne, a très envie d’y aller. Il y a une éternité que je n’y ai pas été, aussi la décision est prise.
L’après-midi est bien remplie. Entre les femmes qui rient, les attractions à sensations où les cris succèdent aux rires, les gaufres et autres bières, l’ambiance est chaude !
Nous faisons deux fois le train fantôme, où serrés dans la nacelle, nous délirons. Idem dans le labyrinthe de verre. La première fois, c’est Morgane qui s’en sort le mieux. Pour nous montrer sa supériorité, Elle propose un second tour.
Elle part devant, mais dans sa précipitation, elle se trompe et commence à galérer pour sortir. Il se trouve que je connais un peu l’astuce pour sortir. Un ami forain me l’a révélée. Je prends la main de Corinne et nous nous retrouvons dehors assez vite. De là, on peut voir Morgane qui s’énerve, croit plusieurs fois sortir, mais se retrouve coincée.
J’ai pris Corinne dans mes bras devant moi et nous rions de voir notre copine qui ne s’en sort pas. Elle panique un peu. A un moment, elle est contre la vitre en face de nous, aussi pour l’énerver, Corinne se retourne et m’embrasse sur la bouche.
- « Je vais faire des jaloux !
- Et une jalouse !
- Je crois que le forain te ...
... trouve à son goût.
- Il ne me dit rien avec sa grosse bedaine et sa bouille couperosée.. Beurk ! »
Finalement, après plusieurs minutes stressantes, Morgane arrive à sortir. Nous sommes morts de rire et pour la consoler un peu, je l’embrasse aussi. Le forain est scotché.
La nuit est tombée et la fraîcheur avec, aussi nous décidons de rentrer. Morgane a un peu abusé des bières. La virée dans le labyrinthe et son énervement, ne l’ont pas arrangée. Nous la soutenons entre nous pour marcher.
Nous avons deux ou trois kilomètres à parcourir et ils ne sont pas de tout repos pour notre amie. Nous en rions avec Corinne qui voit surtout une occasion de m’avoir pour elle seule à notre retour. Même si elle aime bien Morgane, elle a envie que je m’occupe uniquement d’elle, un peu plus.
Nous passons par une petite rue calme, dont un côté est bordé par un chantier protégé par des grilles, lorsque face à nous, deux individus, armés de bâtons ou de barres de fer, nous barrent la route.
- « Allez ! Filez-nous votre pognon !
- Nous n’en avons pas !
- Toi le vieux, on t’a vu à la fête et tu sortais des liasses de ton blouson et les filles aussi.
- Pas question ! »
Les hommes se font menaçants et ricanent. C’est alors que deux autres surgissent derrière nous, dont un tient une batte de baseball.
- « Occupe-toi de ceux de derrière ! Je prends ceux-là !» lance Corinne. Nous lâchons Morgane qui reste statufiée, en larmes.
Je me retourne et je pare le coup de batte ...