Irène
Datte: 22/07/2019,
Catégories:
Première fois
Auteur: Gus-solo, Source: xHamster
... regard, celles qui ne pensent même pas à mal et qui sucent baisent et jouissent avec un grand sourire innocent. La fille qui était devant moi avait cet exact même sourire et j’étais très troublé…
– Je t’aurai bien sucé mais comme tu ne sors pas de ta douche je préfère pas…
– Euh…
Mon cerveau s’est retrouvé aux abonnés absents pendant une bonne dizaine de grosses secondes… et si vous comptez lentement dans votre tête vous vous rendrez compte que dix secondes, c’est long… bref, j’ai encore trop pensé.
– Écoute, je suis désolé, mais j’ai des factures à payer et pour le moment je suis raide, alors une poignée de biftons, c’est déjà ça de pris, tu comprends ?
– Pas de soucis, je te trouvais juste mignon, mais tant pis pour toi… hi hi
Elle s’est levée, s’est rhabillée, m’a glissé dans la main les billets convenus, m’a fait un bisou tout doux au coin de la bouche et puis a tourné les talons en riant gentiment… quand la porte s’est refermée je me suis senti comme le dernier des cons…
Elle a habité mon imagination pendant toute la semaine qui a suivi, j’y pensais matin, midi, soir et chaque fois que j’avais une érection à faire passer. À l’époque, internet n’était qu’une idée de geek et on osait pas encore rêver du porno à toute heure. Ceux qui avaient de la chance avaient une télé (cathodique), un magnétoscope et/ou une chaîne cryptée bien connue. Pour les autres, dont moi, il ne restait que les magazines et l’imagination. Je connaissais mes magazines par cœur ...
... et mon imagination couvait déjà quelques scenarii bien rodés. Irène personnalisait parfaitement les petites héroïnes de mes fantasmes et très vite elle m’a obsédé…
Au point qu’a son passage suivant, une semaine plus tard, j’étais comme paniqué, j’appréhendais le moment ou elle allait me proposer son petit arrangement que je devrais encore refuser. Mais cette fois-là, elle ne m’a rien proposé du tout, elle portait une simple robe qui soulignait ses formes mais rien de plus provoquant. Elle m’a fait des grands sourires, on a partagé quelques taffes et on s’est quitté sans accident notable. Paradoxalement ça n’a fait qu’exacerber ma frustration, j’avais acquis la certitude d’avoir raté la porte du paradis pour toujours et il ne me restait que la maigre satisfaction d’avoir une très bonne cliente dont la commande me permettait d’envisager les jours suivant avec une certaine sérénité alimentaire.
Les jours suivants c’était comme si j’avais un ballon d’enfant attaché à ma tête. Un phylactère en forme de bimbo qui m’aurait suivi partout. Ça commençait même à contaminer tout mon environnement. Par exemple, je trouvais ma voisine d’en bas beaucoup plus sexy. L’été facilitait les choses, bien sûr, mais il me semblait qu’elle portait des jupes plus souvent et je ne me rappelais pas l’avoir déjà vue en décolleté. Un soir où l’on entrait au même moment dans la maison, elle a retiré son imper dans l’entré pendant nos salamalecs et il m’a semblé qu’elle poussait ostensiblement son ...