Luxure et Libertinage
Datte: 22/07/2019,
Catégories:
ff,
fbi,
boitenuit,
jalousie,
Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe
... traditionnelle, ne connaissant les baisers et les caresses que d’un seul homme depuis l’âge de seize ans. Mais, malgré cette expérience unique et exclusive, Muriel s’est toujours persuadée que l’on peut vivre pleinement une sexualité épanouie avec l’amour de sa vie, et que cela était certainement mieux qu’accumuler de nombreuses expériences ratées… Une façon comme une autre de se rassurer sans jamais aller chercher ailleurs, et sans oser imaginer qu’il pouvait y avoir beaucoup mieux ailleurs.
L’ignorance est la meilleure protection, et elle se retrouve brutalement confrontée à des gens qui prennent un plaisir fou à céder à toutes les tentations sans le moindre tabou, dans la diversité la plus inimaginable. De plus, la présence de Coralie lui donne l’impression d’être sur des charbons ardents, jouant avec le feu avec la plus irrésistible des tentatrices. Coralie dégage une telle aura de sensualité dans ses gestes, ses postures, qu’elle semble rayonner d’une force sulfureuse, ce qui la rend encore plus envoûtante. Et elle est d’une beauté à couper le souffle dans sa robe moulante en soie qui, largement décolletée, laisse ses seins découverts. La ceinture qui l’enserre met admirablement en valeur sa taille souple et évasée.
Encore plus troublée, la gorge sèche, Muriel n’arrive plus à parler, de peur d’articuler un croassement autant inaudible que ridicule. Avec la souplesse d’un serpent, Coralie se lève et lui tend la main.
— Viens.
Sa voix douce est comme une ...
... caresse.
Muriel se crispe sur sa chaise.
— Pour quoi faire ?
— Rien. Juste regarder. Tu me dis que les femmes ne t’attirent pas, mais je suis certaine que tu n’as jamais vu deux femmes ensemble. Alors comment peux-tu être si catégorique ? Viens juger par toi-même. Allez, n’aie pas peur… Tu ne risques rien, je te le promets.
C’est dans un état second qu’elle se laisse attraper par la main et se laisse guider à l’intérieur de la bâtisse. Elle croise plein de monde sans les voir, comme aveugle, comme si c’était quelqu’un d’autre qui se laissait entraîner. Un univers de corps nus et de chairs entremêlées scintillent dans la pénombre, un foisonnement de couples et de positions variées qui lui donnent le vertige. C’est à peine si elle réalise que Coralie s’adresse au passage à une superbe blonde qui croise à cet instant leur chemin.
— Fabienne, viens…
Docile, la jeune femme les suit. Toutes trois pénètrent dans une vaste chambre. Les bougies et la lumière tamisée de la pièce laissent de la pénombre vacillante dans les angles, éclairant surtout le grand lit à baldaquin d’un rouge vif posé en plein milieu de la chambre. Un œil circulaire dans la pièce la fait stopper net. Deux femmes à moitié nues flirtent outrageusement, se dévorant de la bouche comme des affamées. Muriel ne réussit qu’à émettre un son inarticulé, paralysée par la stupéfaction. Il est vrai que se retrouver seule avec des lesbiennes décadentes qui vous dévorent du regard a de quoi surprendre.
L’une des ...