Luxure et Libertinage
Datte: 22/07/2019,
Catégories:
ff,
fbi,
boitenuit,
jalousie,
Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe
... ne pourrait calmer l’excitation de sa femme. Muriel était enthousiaste de nature. Elle faisait partie de ces êtres rares qui se réjouissaient d’un rien, à la fois espiègle et rieuse, gardant son âme d’enfant naïve et spontanée. Comme il hésitait, elle l’observait avec insistance, un petit air coquin sur les lèvres. Finissant sa bouchée, une délicieuse truite au poivre vert, il avait demandé :
— Qu’est-ce qu’il y a encore ?
— Tu te rends compte ? Un Mas ? J’ai toujours rêvé de faire l’amour dans un grand et somptueux Mas ! Un fantasme que je pourrai enfin réaliser avec toi, le seul homme de ma vie !
Il en avala son poisson de travers. Puis, se reprenant, l’air faussement sérieux :
— C’est quelle date déjà ? Oh, c’est cette nuit, quel hasard ! Je crois que nous n’avons rien de prévu après le repas, n’est-ce pas ?
Malgré lui, il s’esclaffa avec elle. Il ne pouvait pas lui résister. Sa joie de vivre rayonnait d’un éclat qui emportait tout. Son optimisme était une force, une tempête, un raz de marée. Et que dire de sa beauté encore plus lumineuse. Un mètre soixante-cinq admirablement proportionné, bouche rieuse délicatement dessinée, yeux verts et cheveux d’or en cascade, Muriel avait un visage de poupée qui auréolait d’innocence. Avec un corps à provoquer l’arrêt cardiaque : une taille de guêpe, des jambes fuselées, des seins menus mais insolents, des fesses hautes et dures comme du granit… Dans n’importe quel vêtement, moulant ou pas, elle était inconsciente que ...
... chaque courbe gracieuse était une réelle incitation à la débauche.
Et, étrangement, cette nuit, dans cette ambiance chaude et électrique où tous les plaisirs semblaient possibles dans ce mas l’Alibi d’O qui était bien un club libertin, elle prenait réellement conscience de son pouvoir de séduction, de l’attrait et la fascination que sa beauté déclenchait tout autour d’elle. Tous ceux ou celles qui la dévoraient du regard rendaient hommage à sa beauté, un désir lancinant, brûlant de fièvre, qui la rendait fiévreuse, à nerf de peau… Et, encore plus étrange, aucun geste déplacé, aucune avance lourde ou vulgaire, mais du respect, une attente, comme si c’était elle qui pouvait décider du moment et du partenaire. Un sentiment de puissance qui la grisait un peu…
Elle slalome entre tous les couples enlacés qui, debout, assis ou allongés, s’adonnent avec délices aux plaisirs de la chair. Elle passe devant une porte ouverte d’où sortent des bruits suspects. Si des bruits peuvent exprimer la débauche et la luxure, ce sont bien ceux-là. Muriel n’en a aucun doute malgré sa naïveté, surtout depuis quelques minutes où elle n’en a jamais vu autant de toute sa vie. Poussée par la curiosité, elle tourne la tête et aperçoit une brève seconde un dos splendide, d’une cambrure exceptionnelle, puis des fesses magnifiques, rondes et d’une blancheur éclatante, tout de suite cachées par une silhouette masculine qui se penche dessus, les palpant fermement avant d’y appuyer son bas-ventre d’un coup ...