1. Périple en camping-car 8 : Agression


    Datte: 25/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Yan Loutort, Source: Hds

    Un éposode moins sexuel mais qui va déboucher sur une autre aventure...
    
    La route s’éloigne de la côte jusqu’à Pontaubault. De là, je vais faire le tour du Cotentin.
    
    Je stationne à proximité du centre d’Avranches, sur le parking d’une grande surface où je ferai quelques courses, le plein de carburant et changer la bouteille de gaz.
    
    Je n’ai pas trouvé, comme j’ai l’habitude, un paysan ou une grande propriété pour me garer.
    
    En pleine nuit, Rocky qui est couché sous le camion m’avertit avec la clochette, que quelqu’un est très proche et touche le camion. Sur une des caméras je vois un homme qui a réussi à ouvrir la trappe du réservoir de gasoil et il pompe mon carburant.
    
    Je m’habille et je prends mon Makhila – mon bâton de marche – autre vecteur de communication, avec mon chien, quand je me promène à pied dans les villages et les villes.
    
    J’ouvre doucement la porte et me retrouve devant l’homme, surpris de me voir.
    
    - « Que faites vous là !
    
    - Reste loin toi ! » grogne l’homme en sortant un couteau à cran d’arrêt.
    
    - « Rocky ! Maki ! Aba !» Mon chien suit l’ordre qui consiste à se placer à droite du voleur, accroupi, prêt à bondir.
    
    - Retiens ton chien ! Sinon, je le crève !
    
    - Tu as le choix entre partir sans problème, je ne porterais même pas plainte, ou essayer de te battre.
    
    - Connard de vieux ! Si tu crois me faire peur avec ton bâton ! Tiens !
    
    - Makhila ! » A cet ordre, Rocky bondit sur l’homme. Celui-ci se tourne et arme son bras avec le ...
    ... couteau vers le chien.
    
    D’un moulinet de mon bras, je viens frapper sa main avec le bout en fer de mon bâton. Il hurle, lâche le couteau et se tient la main qui doit être cassée. Un deuxième moulinet et la tête du Makhila vient frapper son genou. L’homme tombe à terre. Rocky mord le bas de son pantalon et peut-être un peu de mollet.
    
    - « Aïe ! Salaud ! Tu m’as cassé la main et le genou ! Arrête ton clébard !
    
    - C’est ça, quand on fait le malin et qu’on ne connaît pas le bâton basque ! Tu vois, il y a des années qu’il sert aussi de défense et encore, tu ne sais pas tout !
    
    - Arrête ! J’ai mal ! Appelle les secours !
    
    - Tu plaisantes ? Tu as pris une bonne leçon et tu réfléchiras avant de t’attaquer à un camping-car. De toute façon, tu en as pour un moment avant d’être opérationnel. Entre ta main et ton genou, tu vas avoir besoin de repos !
    
    - Salaud ! Je vais me plaindre ! Tu es fou ! On va te retrouver !
    
    - Ah tu veux appeler ta famille de bandits en caravane ? Tu devrais avoir plus de solidarité avec nous autres.
    
    - Connard !
    
    - Bon. Tu dégages, je garde le bidon pour la peine.
    
    - N’y compte pas ! Il est à moi !
    
    - Bon. Je ne vais pas t’expliquer la loi qui dit qu’en la matière de meuble possession vaut titre, mais comme le bidon contient du gazole qui m’appartient, je le garde. »
    
    Non content de déguerpir, le voyou tente de reprendre de sa main valide, son couteau à cran d’arrêt qui est resté par terre. Il prend un nouveau coup de bâton qui lui esquinte ...
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