Les fantasmes de Lucie (13)
Datte: 23/12/2024,
Catégories:
En solitaire,
Auteur: Exorium, Source: Hds
... arrière, j’ai fermé les yeux et j’ai joui. J’ai joui comme une perdue.
Le temps de reprendre mes esprits et je suis remontée. J’ai pris pied sur la margelle. Je me suis lentement, très lentement, dirigée vers mon maillot, à l’opposé, là-bas. Une voiture est passée, pleins phares, de l’autre côté du mur, me propulsant, un court instant, en pleine lumière. Je me suis rhabillée et j’ai quitté les lieux. À regret.
Dans mon lit, je me tourne et me retourne sans parvenir à trouver le sommeil. Quel con ! Non, mais quel con, l’autre ! Il pouvait pas descendre ? Sous un prétexte quelconque. Qu’il avait entendu du bruit. Qu’il s’était dit que c’était sûrement des cambrioleurs. Je sais pas, moi ! N’importe quoi, mais descendre… Oh, mais il s’en tire pas comme ça ! Parce que je le fais descendre, bon gré mal gré. Débouler, à la course, au bord de la piscine. Se pencher…– Ah, c’est vous !
C’est moi, oui !
– Vous m’avez fait peur ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Rien. J’ai entendu du bruit. Alors je me suis dit… Faudrait pas… Avec tous ces types louches qui traînent dans le coin en ce moment…– Ben non, vous voyez ! C’est que moi ! Qu’est-ce qu’elle est bonne, en attendant ! Vous devriez venir !
– J’ai pas de maillot…– Moi non plus ! Qu’est-ce ça peut foutre ? Il ...
... fait nuit n’importe comment !
Il hésite un peu, finit par se résoudre à se déshabiller. En me tournant le dos. C’est bien ce que je soupçonnais : elles sont à croquer, ses petites fesses. J’en profite. Pas longtemps. Il s’empresse de sauter à l’eau.
– Le premier là-bas, au bout !
Et je m’élance. Je touche le rebord. Il est encore à deux bonnes longueurs derrière.
– Ça vaut pas ! Vous avez triché…– Triché, moi ? On recommence. Et vous allez voir si je triche.
On recommence. Deux fois. Cinq fois. Dix fois. Je gagne. Il gagne. Chacun son tour.
– J’en peux plus !
– Moi non plus…On est côte à côte. On reprend notre souffle.
– Hou là ! Ça tourne. Je crois que j’ai trop forcé.
– Respirez bien à fond ! Ça va aller ? Appuyez-vous contre moi !
Je ne me fais pas prier. Je m’accroche à lui. Je me serre contre lui. Sa queue est dure contre mon ventre. Nos visages se rapprochent. Plus près. Encore plus près. Nos lèvres se joignent. Ses mains se posent sur mes fesses, les pétrissent, se glissent entre elles. Les miennes s’emparent de ses prunes, les font rouler, remontent, se saisissent de sa queue. Je n’en peux plus. Je m’enfourne mon gode. C’est lui ! C’est sa bite. Vers laquelle je me tends. Ouverte. Offerte. C’est dans son cou que je clame mon plaisir.