1. COLLECTION SALOPE. Que m’est-il passé par la tête. Fin de la saison II et de l’histoire (7/7)


    Datte: 22/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... William dormant assis, je démarre la télé sans savoir pourquoi.
    
    « Information de sept heures.
    
    Revenons sur la grève surprise des aiguilleurs du ciel, depuis hier midi. »
    
    Je secoue William.
    
    • Écoute mon chéri.
    
    William se secoue et écoute.
    
    • Il nous faut agir vite, tout est encore possible.
    
    Il prend son portable et appelle un numéro.
    
    • George, je m’excuse de vous déranger, de si grand matin, mais c’est très urgent.
    
    Le dialogue est établi, mais sans retour pour moi, j’hésite à demander à William de mettre sur haut-parleur.
    
    « ...Vient de signer un accord, les contrôleurs vont reprendre leur travail dans quelques minutes, je préviens la police de l’air.
    
    Je pense qu’il est encore temps de les intercepter.
    
    Je raccroche, le temps est compté... »
    
    • Filons à Orly !
    
    Comment puis-je rester insensible à un tel homme, il a pensé à mettre sur écoute.
    
    Il me permet d’entendre que cette personne, certainement haut placée dans un ministère, va essayer de faire intercepter Hamed et sa pétasse.
    
    Je jouis dans ma tête de ce qui va lui arriver quand il verra que son plan a échoué.
    
    Du moins je l’espère ignorant combien de temps faut-il entre un compromis de fin et la reprise du travail.
    
    Je suis loin d’être une personne syndicalisée, mais si j’avais un des signataires du début de la grève, je lui sauterais au cou l’embrassant à pleine bouche.
    
    Même devant William, je le ferais.
    
    Par chance, ce sont ses lèvres, sa bouche qui sont les plus ...
    ... proches et c’est lui qui reçoit mon baiser passionné.
    
    Il me repousse, comment peut-on repousser une femme amoureuse.
    
    • Blanche, nous aurons du temps pour ça dans le taxi et les jours prochains, laissez-moi en appeler un.
    
    Je me détache de l’homme qui sait toujours faire ce qu’il faut dans un vrai flegme anglais.
    
    Il tape sur son portable.
    
    • Nous avons de la chance, il y en a un à moins de cinq minutes, préparez-vous, on y va.
    
    Qui peut faire plus vite que moi, c’est impossible et pendant qu’il appelle l’ascenseur, je ferme à clef la porte de cet appartement qui aurait pu être mon tombeau sans la clairvoyance et les relations de Wylliam.
    
    Que je suis contente de lui avoir cédé il y a quelques heures.
    
    • Vous avez de la chance, je rentrais à Juvisy quand on m’a passé votre demande, j’ai décidé de prendre, il est difficile de cracher sur un petit billet.
    
    • Gros billet si vous nous conduisez au guichet des départs d’Orly, le plus vite.
    
    • Montez, vous savez galvaniser les gens.
    
    Par chance, la circulation commence seulement à se charger.
    
    Hamid, c’est le nom que je lis sur le tableau de bord, rapidement nous dépose à notre terminus en un seul morceau.
    
    À la sortie de Paris, lorsque nous sommes sur l’autoroute, il roule même sur la bande d’arrêt d’urgence, contre tout respect du Code de la route.
    
    • Merci monsieur, attendez, je vous rends la monnaie.
    
    • Je vous avais dit, un gros billet, celui-ci est entièrement pour vous !
    
    • Mais c’est quatre fois ...