Striptease
Datte: 15/12/2024,
Catégories:
fh,
prost,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
rencontre,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... jambes. Elle avait un corps très particulier, pas du tout dans les normes. Son torse était long et étroit, la taille très fine, tandis que ses hanches étaient larges avec une impressionnante culotte de cheval, sur des jambes courtes et charnues. Elle n’était même pas rasée et son pubis était orné d’un buisson noir très dru. Quand elle se tourna pour présenter ses fesses au spectateur, Antoine fut subjugué par sa silhouette, par cet énorme derrière sous une femme aussi mince. Mais elle ne s’attarda pas assez longtemps à son goût, ramassant sa culotte et la jetant vers le public où un des zombies se réveilla et se précipita pour la ramasser avant de la porter à son visage. Pendant ce temps, la danseuse quittait tranquillement la scène, levant juste la main pour un au-revoir assez charmant dans le contexte.
Le cœur d’Antoine battait à cent à l’heure. Il ne s’attendait pas du tout à un effet aussi foudroyant en entrant ici et le premier numéro l’avait conforté dans cette idée que ce n’était pas pour lui. Il essaya de se reprendre. Il but un peu de rhum – qui était aussi mauvais que le whisky –, mais quand la musique changea à nouveau et que deux danseuses habillées en Sissi impératrices entrèrent sur scène, sur une valse de Strauss, il se leva et partit.
Comme chaque nuit, il eut beaucoup de mal à s’endormir. Il pensa et pensa encore à ce qu’il venait de voir, essayant d’imaginer une suite, une histoire, une aventure, un moyen de revoir cette femme sans retourner dans cet ...
... horrible endroit, mais il ne trouvait rien. La musique dushow lui trottait dans la tête, il avait envie de se masturber pour la première fois depuis si longtemps, mais il avait encore honte de ce qu’il était, de ce qu’il avait été, de ce goût pour le sexe qui avait détruit son existence, et il se dit qu’il valait mieux se taper la tête contre les murs plutôt que de se caresser. Il ne le fit pas, ou il le fit métaphoriquement en descendant une bouteille de Knockando de 15 ans d’âge.
Les jours suivants, il écouta en bouclewhat’s going on ? dans ses différentes versions et marcha la nuit à travers la ville en faisant attention de ne jamais se rapprocher du lieu maudit. Mais un jour qu’il était dans le centre et qu’il passait devant un magasin de lingerie, il vit en vitrine une petite chemise de nuit blanche et le souvenir le brûla comme un acide. Il fallait la revoir.
Dès le lendemain soir, il était de nouveau à la même place, devant la scène. La serveuse n’était pas la même, mais elle était tout aussi jeune. Celle-ci avait les seins nus, des petits seins à peine formés, on voyait ses côtes et son string n’avait dans le dos qu’une misérable ficelle rouge qui lui rentrait dans la raie des fesses. Quand elle lui apporta son verre de Gin, il remarqua qu’elle avait des billets glissés dans la culotte, sur son pubis. C’était sans doute un moyen élégant de lui donner un pourboire.
— Combien faut-il vous donner pour que vous arrêtiez ce métier, mademoiselle ?
— Comment ?
— ...