1. Les punitions d'Olga T. (4)


    Datte: 10/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Elle est restée à plat ventre sur le lit. À reprendre lentement ses esprits, les fesses brûlantes. Un cœur lui battait douloureusement et voluptueusement dans le derrière. C’était bon, une fessée. Comment c’était bon ! Ah, il savait y faire, l’animal ! Il était passé où d’ailleurs ? Qu’est-ce qu’il était allé chercher ? Il en mettait un temps ! En attendant, sa queue, en douce qu’il avait pas voulu la lui mettre, cet abruti ! Oh, mais alors là, elle l’aurait ! Elle allait l’avoir.
    
    ‒ Et pas plus tard que tout à l’heure ! Alors ça, tu vas pas y couper, mon bonhomme !
    
    Et elle s’est mise à en rêver. À l’imaginer. Elle était comment ? Bien épaisse ? Il avait intérêt ! Qu’elle la sente bien ! Qu’elle la remplisse bien ! Avec un gland harmonieux, tout velouté. Et une paire de couilles consistantes qui te tenaient bien dans la main quand tu les soupesais.
    
    Elle a fermé les yeux. Elle est descendue s’effleurer. Du bout des doigts. S’est faite plus précise. Plus insistante. S’est ouverte. Pénétrée.
    
    Elle s’est levée d’un bond.
    
    ‒ Et merde ! Qu’est-ce qu’il fout ?
    
    Est allée jusqu’à la fenêtre.
    
    ‒ Hein ! Mais c’est pas vrai !
    
    Sa voiture n’était plus sur le parking.
    
    ‒ Il s’est tiré, le salopard ! Quelle ordure ! Non, mais alors ça, il va me le payer !
    
    Elle s’est rhabillée.
    
    ‒ Il me faut une queue ! N’importe laquelle ! Mais après une fessée comme ça, il me faut une queue ! Tout de suite.
    
    Et elle est descendue.
    
    Quand elle a fait son entrée dans le bar, ...
    ... toutes les conversations se sont interrompues. Tous les regards se sont agrippés à elle. Elle a roulé des fesses jusqu’au comptoir. S’est juchée sur un tabouret. Y a croisé haut les jambes.
    
    Les conversations ont peu à peu repris.
    
    ‒ Et pour Mademoiselle, ce sera ?
    
    ‒ Un whisky. Double.
    
    Il était pas mal du tout, ce barman ! Jeune. Mignon. Avec beaucoup de charme. Elle se serait bien occupée de son cas. Seulement le problème…
    
    ‒ Vous êtes ouverts jusqu’à quelle heure ?
    
    ‒ Deux heures du matin.
    
    Oui, ben elle allait sûrement pas attendre jusque-là…
    
    Et elle s’est tournée vers la salle. Les vieux du bout, là-bas, c’était pas la peine. Les jeunes, de l’autre côté, non plus. Par contre, le petit trio, là, près de la porte, valait peut-être la peine de se pencher sur le dossier. Oui, sûrement, même. Le plus grand lui a jeté un regard appuyé. Elle l’a soutenu. Un peu. Juste ce qu’il fallait. Pas trop. Il a dit quelque chose à voix basse aux deux autres qui ont, à leur tour, regardé dans sa direction. Il y en a un qui lui a souri. Qui s’est levé. Approché. La quarantaine. Des yeux bleus envoûtants.
    
    ‒ Vous êtes toute seule ?
    
    Elle a éclaté de rire.
    
    ‒ C’est tout ce que vous avez trouvé ?
    
    ‒ C’est de votre faute. Vous êtes si séduisante que j’en perds tous mes moyens.
    
    ‒ Ben, bien sûr ! Je vais vous croire.
    
    ‒ Si, c’est vrai, hein !
    
    Elle a jeté un coup d’œil appuyé à son alliance.
    
    ‒ Elle va vous attendre…
    
    ‒ Non ! Parce que, le vendredi, elle sort. ...
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