J’ai fait la pute sur l'autoroute !
Datte: 08/12/2024,
Catégories:
Transexuels
Auteur: byAngelinaTG, Source: Literotica
... quart d'heure avant qu'une autre voiture s'arrête. Je rajustai ma tenue et m'approchai du carreau entrouvert. C'était deux hommes habillés en chasseurs, et avant même que je dise un mot, le chauffeur dit :
— Combien tu prends pour une pipe?
Son copain dit aussitôt :
— Mario, t'es con, elle est en panne, c'est pas une pute!
Moi, penaude... :
— Oui, mon module de clés est HS et donc je suis coincée dehors...
Mario rigola :
— Alors tu nous sucerais pour une pile neuve? Dommage, on en a pas là.
— Emmenez-moi à la première station.
— D'accord, mais tu nous suces avant! dit Mario sur un air sérieux.
— Sûrement pas, barrez-vous, bande d'obsédés!
La voiture repartit, les gars rigolaient. L'horloge tournant, il devait être gentiment sept heures et demie passées, et aucune autre voiture ne s'est arrêtée. En plus d'êtres rares, elles roulaient vite. Le froid et même le début de nuit commençaient à tomber. Je me suis dit : "Ma vieille, le prochain tu le suces et t'en fais pas toute une histoire..."
Une dizaine de minutes après, un petit camion s'est arrêté plus loin, puis a reculé. Je suis montée sur le marchepied, la vitre était ouverte. L'homme à l'intérieur devait avoir à peine trente ans, il avait les cheveux rasés, un piercing au nez et des boucles d'oreilles ; il ne me plaisait pas.
Je lui dis :
— Monsieur, je suis...
— Combien vous prenez madame?
Il était poli, je n'aurais pas pensé ça en voyant son look. Je me précipitais de ...
... répondre :
— Si tu m'emmènes à la prochaine station-service, je te suce.
— Et tu reviens à pied? Si je te ramène ici après, je pourrais te baiser?
J'avais un peu honte de ce que j'avais proposé, mais il me proposait ce que je n'avais pas envisagé - le retour de la station! Certes oui avec une pile neuve, mais combien de kilomètres à pied en talons aiguilles et jupe, dans la nuit et le froid... Je lui répondis par un signe de la tête, mes mots restaient au fond de ma gorge.
Il me dit :
— C'est d'accord, on fait l'aller et retour.
Je montai dans le camion. Il m'a fait la conversation, j'essayais de l'amadouer en lui racontant ma journée, ma mésaventure des clés, mais il m'a dit qu'on avait un accord, alors je me suis résignée. On a bien fait quinze bornes avant de trouver une station. J'achetai une petite pile ronde et plate pour ma clé électronique, et pris des capotes. J'étais un peu honteuse devant la jeune caissière. Ça m'a couté vingt-cinq euros.
Je retournai au camion, il m'attendait et je savais que je n'y échapperais pas. La route du retour s'est faite en silence, cette fois la nuit tombait vraiment. À peine avait-il arrêté le camion qu'il s'est rapproché de moi :
— Commence par me montrer tes nichons!
Ça y est j'y étais, et sa politesse avait disparu. Je dégrafai deux boutons en dessous du décolleté, laissant mon top rouge s'ouvrir sur ma guêpière et le soutien-gorge noir... Ce n'était pas gros, et pour cause (!) - mais ça semblait lui suffire.
— ...