1. Eva, pêcheresse


    Datte: 08/12/2024, Catégories: Première fois Auteur: Davidson, Source: Hds

    Eva allait fêter ses trente ans la semaine prochaine. Elle se demandait si son mari allait l'inviter au restaurant "les trois forts" (qui est en fait le restaurant de l'hôtel Sofitel vieux port) comme toutes les années où il y avait un évènement à marquer.
    
    Comme tous les matins, après sa douche, elle avait enfilé une robe chemise à même la peau pour vaquer à ses occupations habituelles.
    
    L'esprit occupé par cette question d'anniversaire, elle avait saisit son sac à commissions et était descendue faire ses courses; c'est dans les escaliers qu'elle se rendit compte qu'elle avait oublié de mettre des sous-vêtements, elle hésita un instant, prête à remonter, lorsque sa voisine du deuxième étage sortit de chez elle avec son cabas pour aller également faire ses courses; "Tiens, Eva, comment vas-tu?"
    
    Madame Milan était ce que l'on peut appeler un "canon", des fesses généreuses et des seins orgueilleux, toujours vêtue de façon un tout petit peu "provocante".
    
    Ce jour là, la fente avant de sa jupe prouvait qu'elle portait des bas, et le décolleté de son chemisier que son soutien-gorge était "demi-seins".
    
    Leur rencontre fit oublier à Eva pour quelle raison elle avait envisagé de remonter, et elles descendirent toutes les deux en papotant.
    
    Chemin faisant madame Milan lui glissa "Nous avons accroché un poisson qui ne nous quitte plus des yeux"; madame Milan qualifiait de "poisson" les voyeurs qu'elle "pêchait" lors de ses sorties et qui ne quittaient pas des yeux les ...
    ... fentes de ses jupes ou l'échancrure (toujours généreuse) de ses décolletés.
    
    Eva répondit "avec le cul et la poitrine que vous avez on sait tout de suite laquelle de nous deux l'intéresse".
    
    Madame Milan, flattée mais orgueilleuse lui dit: "Non mais regarde comme tu es habillée, on dirait une bonne soeur, il faut nous mettre à égalité et on va bien voir!"
    
    Et ce disant elle avait défait deux boutons du haut de la robe d'Eva en s'exclamant "mais tu es à poil là-dessous!", et effectivement le haut de la robe s'écartait suffisamment pour prouver l'absence de tout soutien-gorge; "Pour le bas je te laisse faire toi-même, mais il faut que cela soit à peu près comme moi".
    
    Eva, le plus discrètement possible, défit quelques boutons, madame Milan insista pour qu'elle en défasse un de plus; la robe s'écartait jusqu'à la limite du pubis.
    
    Dans la boulangerie, en attendant leur tour, madame Milan proposa: "Si quand nous sortons il est sur le trottoir d'en face nous nous séparerons, l'une d'un côté, l'autre de l'autre et nous nous retrouverons au bistrot du marché pour y prendre un café, et c'est celle qu'il aura suivit qui paiera les deux cafés".
    
    Eva trouva l'idée amusante, persuadée que madame Milan allait lui payer le café. Elles étaient comme deux adolescentes à la sortie du lycée.
    
    A la sortie de la boulangerie elles se séparèrent. Eva n'osait pas se retourner pour vérifier laquelle était suivie, profitant du reflet d'une vitrine elle crut le voir derrière elle; sa chatte ...
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