1. La panne.


    Datte: 07/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Renifleur, Source: Hds

    Depuis quelques temps je travaille dans une boite de terrassement. Où j’ai de bonne relation avec la secrétaire des lieux. C’est une de ces foutues journées à l’issue de laquelle on sort d’une journée de boulot épuisé et d’humeur maussade, persuadé d’avoir gaspillé l’essentiel de mon temps pour rien. Et là, de voir le pneu avant de ma mobylette à plat n’est pas pour arranger mon humeur.
    
    N’ayant rien sous les mains pour le réparer je file jusqu’au bureau de Monique. Elle doit avoir un peu plus de quarante ans, elle est rousse, de taille moyenne. Elle porte ce jour là, dans un bureau surchauffé, une robe de cotonnade aux couleurs vives qui lui moule la poitrine et les hanches, sous l’étoffe à gros ramages je vois le dessin de sa culotte et qu’elle n’a pas mis de soutien-gorge. Le bout des seins pointe, mais en bas la robe s’évase en corolle à chaque pas. Elle porte aux pieds des escarpins. Je sens son parfum épicé malgré le mètre qui nous sépare.
    
    -Je peux passer un coup de fil ?
    
    -Tu as un problème ?
    
    -Oui j’ai crevé !
    
    -Merde ! Et tu veux appeler pourquoi ?
    
    -Pour que mon père vienne me chercher.
    
    -Si cela peut t’intéresser je peux te déposer !
    
    -Cela ne vous dérange pas ?
    
    -Si je te le propose.
    
    -Bon ! C’est gentil.
    
    -Tu peux patienter quelques minutes, j’ai du travail à finir avant de fermer le bureau.
    
    -Je vous en prie, j’attends dehors !
    
    Alors que je patiente, je m’efforce d’imaginer son anus. L’image d’une corolle sombre aux stries ...
    ... profondes en forme de rayons de soleil, flotte dans mon imagination avec la netteté d’une hallucination. Ma patience dure un bon quart d’heure. Une fois dans la voiture Monique s’intéresse sur mon boulot. Si j’en suis content.
    
    -Tu permets que je passe à la maison avant ?
    
    -Non.
    
    -Nous arrivons bientôt, me dit-elle.
    
    Et puis, spontanément, elle me lâche :
    
    -Je peux t’offrir une bière ?
    
    J’accepte avec gratitude. Sans arrière-pensée.
    
    Elle quitte la route principale, pour prendre une petite route, puis un chemin gravillonné qui nous mène jusqu’à une grille, fermée.
    
    -Suis-moi, me fait-elle quittant son siège.
    
    Sa gentillesse me confond. Plus rien comte autour de moi, seulement cette somptueuse croupe montée sur roulement à billes, oscillant sur ses escarpins. Un coup à droite, un coup à gauche. Une sorte de balancier qui me scie les tripes au rasoir. Ça devient presque humiliant de rester derrière sans rien tenté. Elle ouvre la porte d’entrée et allume le lieu, et s’écarte pour me laisser passer.
    
    Après s’être déchaussé elle m’installe dans un salon, m’abandonnant quelques instants avant de revenir avec un plateau en mains. On s’installe sur le divan, après avoir mit de la musique. Au court des minutes Monique se déhanche au son de la musique diffusée par l’Hi-fi.
    
    -Tu danses ?
    
    La proposition est brusque.
    
    -Je ne suis pas un grand danseur.
    
    Je me retrouve debout, dans les bras de Monique. Quelque chose se passe, progressivement, une détente complice. Des ...
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