Fauntasma - Histoires de Sexe

Fauntasma

Elle fait rougeoyer le feu dans l'âtre.

Il dépose un calice empli d'huiles parfumées au dessus des flammes.

Elle s'étire sur la méridienne.

Il lui ote ses cothurnes.

Elle ouvre sa robe zippée.

Il la défait de ses bas.

Elle fait poindre sa poitrine de sa parure de guipure.

Il lui mord les tétons.

Elle se cambre.

Il se met nu face à elle.

Elle lance des éclairs de ses yeux.

Il finit de la déshabiller .

Elle se pince les lèvres.

Il bande, exubérant.

Elle gémit, captivée .

Il cherche l'huile devenue chaude et liquide.

Elle ferme les yeux .

Il verse l'huile sur leurs corps.

Elle s'en remet à lui.

Il accomplit alors cette sarabande qui s'imposait à elle en songe depuis tant de lunes.

Son sexe est lourd, chaud, long, palpitant.

Il se coule, sinuant sur sa peau ointe d'huiles envoûtantes, et la mentule qui ondule lascive, électrise tout son corps. Il taquine de la pointe sa fente sirupeuse.

Elle le regarde, ardente, et sans piper mot ouvre la bouche.

Il avance lentement, s'attarde, déviant en route. Elle se pâme de langueur. Il prend malin plaisir à faire durer l'instant de grâce, à la regarder presque imperceptiblement lâcher prise et émettre un à un tous les signaux de l'appel au coït. Tout en elle est tendu vers son phallus puissant.

Son membre lourd et chaud fait pointer ses seins de convoitise impudique. Ils les empoigne à pleine mains pour se masturber sur son coeur.

Démon tentateur aux yeux luisants, ...

... sourire luciférien, il est l'essence du mâle. Sa queue expansive s'allonge entre ses seins, étourdissante. Sa bouche entrouverte au supplice de l'impatience lance un charme muet au serpent...

Inexorablement, il avance et, enfin, touche ses lèvres écarlates. Elle l'avale dans un râle d'approbation. Il répond d'un brame.

Il n'est pas diable, mais esprit païen et virilité incarné, voilà le Beau Cornu qui vient à elle.

Elle le suce et mordille. Il grogne. Elle saisit son chibre ruisselant de salive. Elle le serre. C'est à peine si elle peut fermer sa main, tant il a pris d'ampleur. Elle couine d'excitation, en éprouvant sa fermeté, tatant comme il vrombit dans sa paume.

Il est en rut maintenant et il s'introduit en elle, puissamment, profondément. Elle s'agite. Il la maîtrise. Il ressere ses jambes entre les siennes. Immobile il laisse sa verge épouser ses parois internes en finissant de grandir en elle... Haletante elle laisse son périnée exercer des pressions pour galvaniser le sexe conquérant jusqu'à la plus parfaite imbrication...

Elle laisse échapper un profond soupir et cet auspice le met en branle. De toute sa longueur il se meut en lents va et viens, se délectant des petits cris qu'il tire d'elle. Et soudain il grogne et la possède hardiment, pilonnant son ventre jusqu'à ce que bientôt elle défaille.

Il la couvre alors de son corps et l'écoute respirer, se retirant dans une expiration, sans laisser échapper une once de son fluide. Elle sourit et s'appaise ...