Fusion
Datte: 04/12/2024,
Catégories:
fh,
ff,
couleurs,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
pénétratio,
portrait,
totalsexe,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... auraient-ils dégoûté du sexe ?
Les frangines se regardent : elles se parlent du bout des yeux et sont sur la même longueur d’onde.
— Du sexe, non, ne rêve pas Viriathe, répond Josefina, mais là, c’est vrai, on a notre compte côté partouzes. Moi, j’ai quand même eu droit à troisPrésentations ! Plus le quotidien, les patients qui paient de leur personne. Sans parler de ma cuisinière à feu continu et de son bonobo éléphantiasis !
— Le sexe pour le sexe, ça va un moment, renchérit Cassandra. Du cul, du cul, du cul, encore du cul : basta point barre… Saturation ! Ras la craquette ! Et la tendresse bordel ?
— Bien les filles, applaudit Viriathe. Rassurez-vous, c’était juste un test, je voulais savoir où vous en étiez. Il y avait effectivement trois-quatre obsédés, toujours les mêmes, pour réclamer une nouvelle fête, mais le reste du groupe n’était pas chaud. On a voté : pas de RE-Présentation. Vous avez de la chance, nous serions en pleine récolte ou transformation de nos plantes rares, vous repassiez à la casserole ! Mais là, mes Pilvajõ sont plutôt sages.
— Sages, s’exclame la blonde, Pilvajõ et sage, voilà deux mots qui ne… s’accouplent pas !
oooOOOOooo
Le bateau glisse silencieusement sur l’onde, simplement porté par le courant. Depuis un quart d’heure que le moteur a été coupé, à la proue, Josefina manie de temps à autre une pagaie pour seconder le barreur à garder l’embarcation au milieu du fleuve. Où trouve-t-elle l’énergie et la force nécessaire à cette ...
... tâche ? Bien plantée sur ses deux jambes écartées, l’humanitaire a calé le manche de sa large rame entre ses seins et s’arcboute lorsqu’elle plante la pelle dans l’onde verte pour freinera contrario de la direction souhaitée. Résultat de ses efforts et de l’hygrométrie ambiante, une fine sueur perle sur sa peau uniformément hâlée. Outre un immense chapeau de paille qui préserve ses épaules et seins nus des ardents rayons du soleil, la jeune femme ne porte que le traditionnel pagne Pilvajõ, exposant ses petites fesses musclées aux autres occupants de la pirogue. Charmant spectacle que ses rondeurs fermes et musclées.
À la barre, Diego caresse mollement la poitrine de Cassandra qui somnole appuyée contre son torse. L’heure est à l’indolence, à la sérénité, au calme, malgré la cacophonie joyeuse ou l’inquiétant, voire l’angoissant silence de la canopée quand les caquetages des oiseaux cessent brutalement, sans doute à l’arrivée d’un puma ou autre prédateur. Au deuxième jour de la redescente vers Calama, les occupants de la pirogue sont fatigués, saoulés par les senteurs mêlées exhalées par le fleuve, par l’humidité accablante, la chaleur harassante. Par certains excès nocturnes sans doute aussi…
L’avant-veille, alors que Cassandra préparait ses affaires avant de quitter ses chers sauvages, une silhouette s’était dessinée dans l’ouverture de sa hutte.
— Ah ben quand même ! Mais t’étais passé où ? Invisible depuis notre arrivée ici ! Moi, je pensais te voir lors de ma ...