1. La reine du bal


    Datte: 03/12/2024, Catégories: fh, fhh, fhhh, cérébral, confession, couple, Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe

    ... par m’appeler…la reine du bal. Mais ça, je te dirais pourquoi un peu plus tard. Je… me laissais draguer facilement et… disons que j’étais très délurée.
    — Du genre ? Donne-moi des exemples.
    — Eh bien… Si dans une soirée un garçon me plaisait je… le laissais me ramener chez lui et on couchait ensemble. Ça arrivait assez souvent. Les garçons parlent et ma réputation a commencé à circuler. Mais je m’en foutais à cette époque. Aujourd’hui encore aussi d’ailleurs je me fous de ceux qui sont au courant. Ça me donnait un sentiment de liberté comparé à ce que j’avais vécu à mon adolescence alors je faisais un peu tout ce qui me passait par la tête.
    — Un autre exemple ?
    
    Elle me regarde de cet air un peu coupable de l’ado qui a fait une connerie.
    
    — Tu es sûr ?
    — Pour la dernière fois, rien ne me fera plus plaisir que de te connaître vraiment.
    
    Elle m’embrasse soudainement, mais tout doucement.
    
    — OK, donc, je te dis tout.
    
    Elle se redresse un peu dans les coussins.
    
    — Eh bien… euh… par exemple quand un mec me faisait du gringue en cours, je le… chopais à la sortie et l’entraînais dans les toilettes de l’amphi. Et là, je le… suçais comme ça, vite fait.
    — Jusqu’au bout ?
    — Oui.
    — Souvent ?
    — Oui.
    — Tu avalais ?
    
    Elle se mord la lèvre inférieure.
    
    — Oui.
    — Combien de… gars tu as…
    — Beaucoup.
    — Et avec combien de mecs tu as couché ?
    — Beaucoup aussi.
    — J’en connais certains, j’imagine ?
    — Oui. Christophe et Yann, tu t’en doutais. Et d’autres qui étaient là. ...
    ... Simon, Abdel, Rémy aussi. Tu… veux tous les noms ?
    
    Elle me demande ça d’un air presque triste ou apeuré.
    
    — Eh, ma belle ! ça va OK… ? T’inquiète pas, je suis surpris, c’est tout. Mais non, pas besoin de la liste entière.
    
    Je lui souris et me rapproche de son visage, passant ma main sur sa joue.
    
    — Tu dois être déçu, me dit-elle.
    — Pas du tout, dis-je en l’enlaçant.
    
    On s’étreint en s’embrassant, et son bras se pose sur mon entrejambe. Et à sa grande surprise, ainsi que la mienne, je bande.
    
    — Mais… ça… t’excite que je te raconte tout ça ?
    — Étonnement, on dirait bien.
    — Tu n’es pas… jaloux ?
    — Si, mais non, en fait. Ou si, mais c’est ton passé. C’est assez confus !
    — Confus, confus, ça ne l’est pas par ici, dit-elle en passant sa main cette fois intentionnellement sur la bosse qui pointe sous le drap.
    — Eh bien, continué-je, je ne sais pas trop mais il faudrait vérifier avec un autre exemple peut-être ?
    
    Séverine me sourit de cette façon qui m’annonce qu’elle est d’humeur coquine.
    
    — Mon cher mari est-il émoustillé par les frasques d’antan de son épouse ? me demande-t-elle alors en glissant sa main sous le drap, puis dans mon boxer.
    — Hmm… on dirait bien. Mais dit-moi, je… n’ai que deux questions en fait.
    — Tout ce que tu veux, me répond-elle du tac au tac.
    — Qu’est-ce qui t’a fait changer autant ? Et… pourquoi tu m’as choisi pour le reste de ta vie ?
    — Waouh ! je ne m’attendais pas à ces deux-là, mais OK. Pour te répondre, il faut que je te dise ...
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