Le torrent
Datte: 27/11/2024,
Catégories:
ff,
bain,
forêt,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
nopéné,
aventure,
lesbos,
Auteur: EdenPlaisirs, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
L’orage avait cessé et une pluie fine et tenace continuait à éclabousser la terre. Les premiers rayons d’un pâle soleil perçaient de légères nappes d’une brume laiteuse et promettaient une journée humide sans les grosses averses passées.
La grande chasseresse, ses deux sagaies et son arc en mains, avait fixé son carquois de flèches à sa hanche et portait deux nasses à poissons sur son dos. Les pièges retenus par des courroies de cuir la gênaient dans ses mouvements et mettaient la pêcheuse de mauvaise humeur. Derrière Tara, la guérisseuse suivait son amie en silence, son regard explorant les bords du chemin de terre qui longeait le torrent. Ce n’était pas l’eau qui l’intéressait et elle observait les broussailles qui longeaient les arbres opposés à la rive.
Glynis chantonnait en cheminant, portant le filet à saumons autour de ses épaules et s’aidant de sa légère sagaie dans sa marche. Les chevelures des deux femmes étaient dégoulinantes de pluie et les capes de cuir léger qu’elles portaient sur leurs tuniques étaient trempées. S’il ne faisait plus aussi froid, l’air de ce début de matinée était frais et la pluie n’arrangeait rien. Si l’Ouroukos paraissait à l’aise, la Tallak était plus frileuse et frissonnait par instant sans pourtant perdre sa bonne humeur.
Tara s’était une nouvelle fois arrêtée dans sa progression et s’était retournée vers sa compagne.
— Est-ce que tu pourrais te bouger les fesses ?
Glynis, le corps ...
... penché en avant, fouillait la terre de la pointe de sa sagaie. Une arme fabriquée par la chasseresse pour la guérisseuse.
— Si tu es observatrice, tu peux constater que mes fesses bougent, non ?
Elles s’étaient levées avant l’aube et la rousse s’était vite montrée de bonne humeur. Depuis qu’elle vivait avec son amie, elle avait beaucoup changé. Elle avait très vite compris qu’elle était plus heureuse qu’elle ne l’avait jamais été. Son caractère naturellement calme s’était alors enrichi d’une touche de gaieté nouvelle et elle affichait une humeur enjouée presque permanente.
— C’est agréable à regarder, c’est vrai. Mais j’aimerais bien que tes pieds bougent eux aussi…
— Juste un moment…
— Ça fait trop de moments, ma chérie. Des moments perdus pour la pêche. Et cette sagaie n’est pas un outil…
Quelque temps après leur rencontre, la guerrière avait pensé rassurer son amie en lui fabriquant une lance de chasse. Plus tard, elle comprit qu’elle avait simplement désiré se rassurer elle-même. Chez les Ouroukos, contrairement à d’autres peuplades, un chasseur pouvait être également un guerrier. Il n’était pas nécessaire d’avoir combattu d’autres êtres humains. Les guerres de clans étaient évitées le plus possible et les gens des cascades détestaient tuer leurs semblables.
Pour obtenir le titre de guerrier, il suffisait à un chasseur d’avoir traqué et tué un grand prédateur, la seule condition étant de l’affronter seul. Ours et pumas devenaient donc parfois des trophées à ...