Mellow Yellow
Datte: 24/11/2024,
Catégories:
f,
fh,
forêt,
campagne,
jardin,
hotel,
voiture,
amour,
cérébral,
revede,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Oral
attache,
confession,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
« Le bonheur, c’est simple comme un coup de fil » disait une pub des années soixante-dix, à l’heure où la France sortait à peine du 22 à Asnières. Bon sang, si c’était si simple ! Pourtant, d’habitude, je ne réponds jamais aux appels sur le fixe, sans doute parce que j’en ai assez qu’une personne parlant à peine français et à l’accent épouvantable cherche à me vendre tout et n’importe quoi à longueur de journée. Et pourtant…
Trente ans. Trente ans que je n’avais pas entendu le timbre de cette voix… Mais en l’espace d’une demi-seconde, je savais qui était au bout du fil et là, comment dire… c’est toute une période de ma vie qui m’est revenue en pleine tronche.
Je venais de traverser une période plus que difficile dans ma vie professionnelle, et je commençais tout juste à me remettre de cette cruelle désillusion : vous faites régulièrement des mois de 400 heures – vous avez bien lu – pour soutenir une boîte pour que les repreneurs, en qui vous mettez beaucoup d’espoir, ne reprennent pas un champ de ruines… Et quand ils sont enfin en place, ils vous jartent comme un malpropre ! « La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l’homme », aurait dit Churchill…
Et donc, l’heure était d’apprendre aux autres à conduire dans une entreprise sans me douter un seul instant qu’un jour, j’en serai le patron ! Mais c’est une autre histoire…
Toujours est-il que ce jour-là se pointe une nana d’à peu près mon âge – j’apprendrai plus tard qu’elle est née tout juste ...
... quelques jours avant moi – et elle a un profil atypique : elle a déjà son permis, mais elle n’a pas pratiqué depuis un paquet d’années et veut simplement se remettre dans le bain. En fait, je le comprends bien vite, elle a surtout un sacré problème de confiance en elle, la faute à un mari qui passait son temps à traquer la moindre micro-rayure lorsqu’elle revenait des courses… Est-ce pour cela qu’elle a fini par divorcer ? Ce n’est certainement pas la raison principale qui a fait pencher la balance, mais cela a dû y contribuer.
Au bout de deux heures, c’est gagné, elle commence à reprendre ses habitudes de conductrice et je n’ai quasiment plus rien à lui dire… Alors, la discussion divague sur tout autre chose et, à l’occasion d’un feu rouge, elle me propose d’aller boire un café au bistrot du coin lorsque ma journée sera finie.
Pourquoi est-ce que j’accepte ? Je n’en sais rien… À l’époque, je suis en couple depuis déjà un bon moment avec celle qui n’est pas encore mon épouse et qui, je le sais, est pétrie de qualités, la moindre n’étant certainement pas de réussir à supporter un lascar qui ne doit pas être drôle tous les jours… Par contre, et ce n’est pas un secret, elle n’a jamais fait d’étincelles au plumard, et cela va sans doute peser sur ce qui va se passer ensuite.
Parce que Mary – c’est le prénom de la demoiselle – vient de me proposer le plus simplement du monde de passer un peu de temps avec elle, son couillon de nouveau copain étant un fou de musique qui ...