1. Anne-Laure à la fac - 1


    Datte: 21/11/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Lord of Sitges, Source: Hds

    ... toutes sauf une. Charlotte était l’une de celles que j’avais catégorisée dans les fifilles à maman. C’était une gamine qui n’avait pas retenu mon attention et qui restait discrète pendant les cours. J’avais repéré qu’elle était toujours habillée de façon conventionnelle, souvent en jupe avec un chemisier recouvert par un pull ou un gilet qui me cachait le volume de sa poitrine. Des chaussures à talons plats comme ce soir.
    
    Je ne crois pas l’avoir jamais vue maquillée et le son de sa voix m’était révélé pour la première fois ce soir. Elle était assise en face de moi, plutôt en bout de table et n’osait apparemment pas démarrer de conversation. C’est moi qui me suis senti con à devoir lui demander son prénom, insulte probable envers cette nana avec qui j’avais déjà passé plusieurs heures en salle de TD.
    
    Autant lui dire de front qu’elle était insignifiante. Elle avait en tous cas des traits assez fins qui la rapprochait vraiment de la catégorie des petites filles et me confirmaient ma classification.
    
    L’apéro lancé et les commandes passées auprès du serveur, le niveau sonore croissait et je me retrouvais un peu isolé avec Anne-Laure car grâce à un échange précédent, j’ai appris que tel était son nom.
    
    Elle avait un joli minois et des sourires furtifs qui ajoutaient à son charme. Elle m’apprit qu’elle était la cousine d’un autre convive et qu’il l’avait invitée à se joindre à nous. Sa mère, la sachant en famille, ou presque, avait accepté, mais sans lui rappeler qu’elle ...
    ... devait rentrer à l’heure car elle était mineure.
    
    Et oui : J’étais en train de jauger une gamine de 17 ans qui avait eu son bac avec un an d’avance. Un trouble m’envahi subitement. Quelle devait être mon attitude ? Marcher sur des œufs de peur de me faire accuser d’abus de mineurs ou au contraire était-ce une opportunité unique ?
    
    Rien qu’à cette question, je me sentais devenir le loup de Tex Avery, la langue pendante et les yeux exorbités dans le corsage de ma voisine.
    
    85B ! C au grand maximum. 1m68 / 1m70, taille 36 C’est ce que mon cerveau calculait. J’écoutais d’une oreille distraite ses premières impressions de la fac. Je lui répondais en grand frère, relativisant ses craintes sur le niveau et les partielles que j’avais pourtant bien planté l’année passée.
    
    Le loup était dans la bergerie, et il se pourléchait les babines. Le petit chaperon rouge ne voyait rien venir et semblait heureuse de son tête à tête avec un garçon de 3 ans son ainé. Nos discussions n’avaient rien d’extraordinaires, mais je profitais de plus en plus au cours de la soirée des occasions qui m’étaient donnée pour faire des sous-entendus à connotation sexuelles. Aucune d’elles n’avait l’air de l’offusquer même si elle rougissait presque à chaque fois.
    
    En mon fort intérieur, je m’encourageais à dépasser mes inhibitions : « Vas-y ! Tu ne risques rien. Elle n’est pas expérimentée, elle ne te plait pas plus que cela. Joue le jeu à fond et au pire elle retournera dans les jupes de sa mère. » Et ...
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