1. Un coup d'un soir pour vous oublier, Madame la Ministre


    Datte: 19/11/2024, Catégories: f, fh, inconnu, Collègues / Travail piscine, hotel, collection, cérébral, revede, Masturbation Oral pénétratio, fsodo, occasion, Auteur: Davestingray84, Source: Revebebe

    ... Bredouillante, rougissante, elle est en situation de faiblesse. Luce ne semble pas y réagir, si ce n’est par un surcroît de gentillesse et d’ouverture.
    
    Le début de la réunion suivante vient mettre un terme à cet échange, au grand soulagement d’Aube.
    
    — C’était un plaisir, Aube. Profitons de ce séminaire pour nous voir ! conclut Luce.
    
    Puis, alors qu’elle a déjà tourné les talons :
    
    — Je t’ai vue hier à la piscine, j’ignorais que tu aimais nager ! Ce soir, même heure, même endroit ?
    
    Le petit clin d’œil complice, enfantin et amical à la fois, qu’elle lance à Aube achève de troubler la jeune femme.
    
    Aube rumine longtemps, inconsciemment, ces dernières phrases. Luce l’avait donc vue dans son maillot ? Qu’avait-elle pu penser ? Si seulement Aube avait amené son bikini vert… « Mais qu’est-ce que je raconte ? » se désespère-t-elle, reprenant le fil de ses pensées.
    
    L’évitement est contre nature pour Aube. Crever l’abcès est davantage son style. Et quoi de mieux pour ce faire que de retourner sur les lieux mêmes où ces sottises avaient commencé ? Aube met un point d’honneur à descendre à la piscine sans préparatifs excessifs. Pas question de laisser Luce prendre une importance hors de toute mesure. Si elle avait épilé ses jambes et ses parties intimes, c’était pour elle-même…
    
    Luce est déjà dans le bassin quand Aube arrive. Quelle vitesse ! De son dos crawlé parfaitement exécuté, elle fend l’eau, avec une vitesse qui impressionne Aube. Plongeant elle-même, elle ...
    ... attaque ses longueurs de brasse, consciente de sembler bien pataude à côté de cette sirène. Quand Aube s’arrête, épuisée, Luce lui fait un petit signe et la rejoint. Les deux jeunes femmes sont toujours dans l’eau, les coudes sur le rebord du grand bain. Aube, le souffle court, un peu rouge, ne manque pas de remarquer la grâce et l’aisance de Luce, comme si elle n’avait pas fourni le moindre effort.
    
    — J’ai trop mangé à ce dîner, ça fait du bien de dépenser des calories, fait Luce.
    — Qu’est-ce que tu nages bien ! laisse échapper Aube.
    — Oh, tu sais…
    
    Cette phrase charmante et énigmatique s’accompagne d’un regard par en dessous, complice et mutin, comme celui d’une toute jeune fille prise en flagrant délit, qui fait fondre Aube. Essoufflée d’abord par l’effort, c’est maintenant cette vision qui lui coupe le souffle. Elle se sent prise d’une irrépressible envie d’embrasser cette femme, d’un besoin absolu de poser ses lèvres sur les siennes.
    
    Alors qu’elle tente de reprendre ses esprits, Aube entend :
    
    — J’aime beaucoup ton maillot.
    
    Ce disant, Luce, qui s’est rapprochée, pointe du doigt le haut de son bikini. La vue de ce doigt à quelques centimètres de ses seins ne fait rien pour diminuer l’émotion de notre héroïne. Terrifiée à l’idée que l’effet en puisse devenir visible, voire évident, Aube s’empresse de relancer la conversation :
    
    — Ton une-pièce est très sympa aussi. Vintage !
    
    Luce rit de bon cœur à cette taquinerie.
    
    — J’aime bien, je trouve ça plus ...
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