Halloween au lotissement du château
Datte: 16/11/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
voisins,
grosseins,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
délire,
occasion,
Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe
... Putain ! C’est quoi ça ? Je me suis assoupi et je crois bien que quelqu’un a sonné ? Je regarde l’heure : 22 h 18 !
Ding… dong…
Ma colère monte d’un ton et poussée par celle-ci, je m’éjecte du canapé. À mi-chemin, je me calme et m’arrête à la sortie du salon : je ne vais tout de même pas les lyncher les petiots, mais à huit ans, est-ce normal d’être dehors après 22 heures ? Jamais assez prudent, je regarde tout autour de moi pour m’équiper d’un objet contondant, mais en vain… (Rassuré ?)
Pas le temps de capituler que la sonnette retentit une nouvelle fois et cette fois-ci plus nerveusement.
— J’arrive ! Ce n’est pas une heure pour des bonbecs !
Dans le hall, je déverrouille ma porte et en une fraction de seconde, je découvre une silhouette filiforme sur ses talons hauts. Elle est toute de noire vêtue et arbore une trop longue chevelure… platine et…
— Bonsoir cher voisin : des bonbons ou un sort ?
Le sac de shopping qu’elle tient dans sa main droite ajoute à ma sidération, surtout par le fait qu’il est estampillé « Christian Dior » et qu’une seule voisine peut oser cette prétention pour des sucreries. La « bourgeoise » n’est autre que madame d’Angelo, la femme la plus pompeuse de notre lotissement.
Apprêtée, elle fait un mouvement avec ses cheveux qui me dévoilent ses – deux célèbres mèches noir corbeau – et comme vous l’avez deviné, elle n’a plus tout à fait l’âge de sonner aux portes.
— Bonsoir, madame D’Angelo !
— Décrispez-vous, Patrick, je ...
... plaisante ! Je vous sens à cran ces derniers temps et… vous savez que je suis un peu psychologue… Je vous aurais bien proposé mes soins, mais il me semble que vous me fuyez. Je ne pense pas que ce soit cela ?
— Non, pas du tout, mais… le bureau et les problèmes…
À quoi joue-t-elle ? Son corps bouge trop, trop de caféine ou de cocaïne, alors que la fraîcheur de la nuit commence à s’infiltrer dans le hall pour m’inspirer à lui fermer la porte au nez.
Mon impolitesse de soirée m’oblige à nuancer mes émotions.
— Mais… vous voulez des bonbons ?
— Je vous l’ai dit : je plaisante !
Oui, mais vous plaisantez à propos de quoi ? Je viens d’arriver dans votre délire.
L’année dernière, la bourgeoise a fêté ses soixante-dix printemps et pour dire vrai, là, elle n’en fait pas soixante ! Je vous passe les opérations de chirurgies financées avec l’héritage d’un mari propriétaire d’une concession Aston Martin à la sortie de la ville.
Alors qu’elle se dandine sur le pas de ma porte, je ne sais pas grand-chose de plus sur elle : qu’elle occupe ses journées entre son club de gym, son association et ses copines qui prennent les trottoirs pour des places de parking.
— Je vous dérange peut-être ?
Oui ! Non, je suis trop poli. Comme je mets trop de temps à répondre : elle sort de son cabas « Dior », non pas des bonbons, mais une bouteille de champagne.
— Surprise !
— Je ne comprends pas, madame D’Angelo.
Instantanément, la folie qui est sienne se nuance, puis s’estompe, ...