De la douleur et des rondeurs.
Datte: 21/07/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Ampoule, Source: Hds
... empêché de trouver son visage d’une beauté surprenante pour son physique et son âge, malgré son triple menton et ses joues rondes. Au contraire même, le contraste de la douceur de ses rondeurs et de la dureté de son expression rendait le tableau particulièrement attirant. Elle a continué à me regarder jusqu’à ce que, rouge de confusion, je rive mes yeux sur mon café. J’eu juste le temps de voir un sourire fugace se dessiner sur ses lèvres. Comme si ma honte l’amusait.
La demi-heure suivante je n’arrivais qu’à peine à relever le nez du livre que je tentais péniblement de lire. C’est que chaque fois que je levais la tête je voyais son regard brulant fixé sur moi, et que, immanquablement, je sentais mes traits s’empourprer, comme si j’étais pris en flagrant délit d’un acte répréhensible, même fixé sur mon bouquin je savais qu’elle ne me quittait pas des yeux. Je ne savais que faire, je n’osais plus bouger. J’étais paralysé par sa présence et mon café refroidissait dans sa tasse.
Au bout d’un moment qui me semblât une éternité, elle s’est levée et a rangé ses cigarettes dans son sac à main après avoir réglé son addition. En passant à côté de moi elle s’est arrêtée et m’a lancé d’un ton sec et autoritaire.
- Toi, viens avec moi.
J’étais abasourdi, pour qui me prenait-elle. Je n’étais pas un chien. Mais en même temps je sentais à nouveau une violente excitation me gagner. Je n’eus pas le temps de reprendre mes esprits qu’elle me dit
- c’est maintenant ou jamais, ...
... décide toi tout de suite.
Alors je me suis levé moi aussi et je l’ai suivie jusqu’au parking où elle avait garé sa voiture. Elle me fit signe de monter à l’avant. Après dix minutes de route, elle se rangeât devant une petite maison cossue d’un quartier huppé de Bruxelles.
Chapitre 2.
- Où est-on ? Lui demandais-je.
- Tu te tais; tu ne parles que quand je t’y autorise, compris !
Cette sécheresse dans le ton ! On ne m’avait jamais traité comme ça, l’idée de partir m’effleura un instant, mais un instant seulement. Pour une fois qu’il se passait quelque chose dans ma vie, je n’allais quand même pas fuir et puis l’excitation ne m’avait pas quitté, cette femme m’attirait énormément. Je rêvais de la prendre là, tout de suite, dans la rue. Je réprimais mes pulsions et me contenta d’une réponse laconique à ses propos.
- Oui.
- Oui, Madame. Me dit-elle en insistant sur le « Madame », comme si même à l’orale je devais y mettre la majuscule. Que ce soit clair, je ne tolérerais aucune familiarité.
- Oui, madame. J’ai compris balbutiais je. Je me sentais encore plus honteux que dans le bar de m’être fait remettre à ma place. Mais chacune de ses piques glacées au lieu de me refroidir attisait les feux de mon excitation et de ma curiosité.
- Bien, suis-moi.
Elle me fit alors rentrer chez elle et nous passâmes directement au salon où elle s’assit dans un des divans disposés dans la pièce.
- Reste debout, que je puisse voir à mon aise ce que j’ai ramené. Elle ...