Promis, je le ferai plus.
Datte: 10/11/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
couleurs,
ascendant,
fdomine,
dispute,
double,
fsodo,
délire,
Humour
Auteur: Jimmychou, Source: Revebebe
... téléphone se met à sonner.
Le visage mutin de Nadia s’affiche sur l’écran et je laisse passer trois sonneries avant de répondre.
— Bonjour, je fais en baillant ostensiblement, à qui ai-je l’honneur ?
— Oh ça va ! prononce aussitôt, sur un ton peu amène, une voix que je connais trop bien.
Je me garde bien de dire quoi que ce soit et c’est ma chérie qui finit par craquer la première en toussotant légèrement avant de s’exprimer.
— Bon. Écoute, j’ai peut-être réagi exagérément hier soir et je voulais te dire que si tu t’excuses pour avoir reluqué de manière déplacée la pouffe rousse du restaurant, je suis prête à passer l’éponge.
En règle générale, j’aurais pris sur moi et j’aurais juré à ma copine que j’étais désolé et que ça ne se reproduirait plus. Mais cette fois-là, j’étais trop perturbé pour m’aplatir et je le fis savoir à Nadia.
— Écoute-moi bien, ma chérie. Tu sais combien je tiens à toi et à quel point je suis toujours prêt à te faire plaisir. Personnellement, je me sens plutôt flatté quand un mec te regarde comme s’il n’avait pas baisé depuis dix ans et je me tais quand tu fais un grand sourire à certains de tes admirateurs mieux gaulés que la moyenne. C’est pourquoi aujourd’hui, j’ai un peu de mal à accepter que tu me fasses une scène parce que j’ai détourné les yeux quelques secondes pour mater une rousse qui aurait filé des complexes à Pippa Middleton.
Malgré la distance qui nous sépare et l’absence de visibilité qui caractérise toute banale ...
... communication téléphonique, j’ai l’impression que des rayons laser émis par les yeux de ma chérie me transpercent le corps.
— Tu vas le regretter, lâche-t-elle. À part mon père, personne ne me parle comme tu viens de le faire et je saurai bien te le faire comprendre douloureusement la prochaine fois qu’on se verra.
Je préfère raccrocher avant que Nadia se mette à hurler en me vrillant les tympans.
Cette conversation animée me coupe l’appétit et je retourne dans ma chambre après avoir descendu mon café.
Je me rendors un petit moment puis lorsque j’émerge, il est plus de onze heures trente. Ce qui me motive à me diriger vers la cuisine pour aller prendre une bière dans le frigo.
Maman qui n’a toujours pas quitté son peignoir est en train de cuisiner en prévision du déjeuner. En croisant mon regard, elle se rend compte de mon abattement.
— Eh bien, mon chéri, qu’est-ce qui t’arrive ? On dirait que tu as vu un fantôme.
— C’est vrai, j’ai un peu le seum.
Un coup de blues, comme disent les vieux, j’ajoute même avant de prendre un tabouret et de m’installer dessus à califourchon.
— Je parie que c’est à cause de Nadia, suppose Patricia.
Je me contente de hausser les épaules, ce qui passe évidemment pour un aveu de ma part.
Ma mère s’approche alors de moi et en se penchant pour déposer un bisou sur mon front, elle ne peut empêcher son peignoir de s’ouvrir en grand et de me dévoiler ses beaux seins haut perchés et son joli minou parfaitement épilé.
Cette ...