Vendredi soir ou la vie coquine de Liliane
Datte: 20/07/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
intermast,
Oral
préservati,
totalsexe,
boitenuit,
Auteur: Arkelune, Source: Revebebe
... installées dans les coins salons. La plupart semblent absorbées par l’architecture baroque de la salle, dont les murs illustrent les positions d’accouplement décrites dans le Kamasoutra à l’aide de nombreux tableaux. Toutes essaient de se donner bonne figure. C’est toujours comme cela au début d’une soirée.
Mon regard se porte sur le lit géant ovale qui trône au centre de la salle. Personne n’y a encore pris place… il est trop tôt. Je mordille ma paille. J’attends, moi aussi. Je songe avec nostalgie à la première fois que je suis venue ici. Que d’adrénaline, lorsque j’ai accepté l’intimité que me proposait mon premier amant ! Que de surprises aussi, je pensais que les gens qui venaient dans ce genre d’endroit avaient forcément un corps de rêve, comme on en voit dans les magazines. Or d’après mes constatations il y a là des personnes au physique très diversifié. L’âge moyen des libertins doit se situer entre trente et quarante ans. Parfois beaucoup plus. Les jeunes adultes sont plutôt rares. Les personnes seules aussi, et ce sont des hommes en majorité. Cela varie selon les différentes soirées à thème. J’ai ainsi eu l’occasion de participer à différentes ambiances, des soirées « solos » dans le jargon du club comme ce soir, aux moments « entre femmes », en passant par « bien en chair ». J’aime diversifier les plaisirs.
Quoiqu’il se passe, j’ai toujours su que le libertinage est avant tout basé sur le respect de l’autre, bien avant la recherche du plaisir charnel, quête ...
... qui ne se réalise pas toujours d’ailleurs. Les choses se font – ou pas - naturellement. Rien n’est imposé. Et la chance n’est pas en reste dans le choix de son ou de ses partenaires. Oh, il arrive parfois quelques incidents ; mais cela ne va jamais bien loin, le gérant veille à ce qu’aucun client ne soit importuné par des malotrus en rut. La réputation du club en dépend. Or elle peut se défaire si rapidement, le condamnant ainsi irrémédiablement par les rumeurs qui s’ensuivraient…
J’interromps ma pensée en voyant arriver une silhouette féline, tout de cuir vêtue. C’est Mya, « la Douce » pour les intimes. J’admire cette jolie jeune femme. Quelle grâce, quel naturel, lorsqu’elle prend place au centre du lit ovale ! Quel âge peut-elle avoir ? Vingt-cinq ans ? Guère plus. Son corps sculptural sans une once de graisse se meut avec beaucoup d’élégance. Tous les regards sont tournés vers elle. À peine installée, elle dénoue lentement les lanières de son bustier. Sa taille entravée par un étroit corset en cuir noir met en valeur une poitrine disproportionnée.
Certains clients iront bientôt la rejoindre sans se faire prier. Je parie sur l’homme aux longs cheveux accoudé au bar non loin. Il a l’air d’avoir vu un fantôme. La jeune femme libère d’un geste ses deux globes opulents de leur carcan de cuir. La blancheur nacrée de ses seins resplendit alors sous les néons tamisés. J’aperçois distinctement deux aréoles sombres, d’où émergent ses tétons érigés qu’elle caresse maintenant ...