IDEM
Datte: 07/11/2024,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Valtesse, Source: Hds
... de la même façon. Je m’allongeais sur mon clic-clac d’étudiante, fermais les yeux et me plongeais dans un décor soigné. Souvent un salon au style luxueux, avec un canapé de cuir beige. Je portais de la lingerie en lanières de cuir et j’acceptais de me faire malmener des heures durant, pour le seul plaisir de mon maître.
Il m’est aujourd’hui facile de mettre des mots sur mes fantasmes d’étudiante. A l’époque en revanche, je concevais difficilement mon côté soumis. Bien sûr, l’univers du BDSM ne m’était pas inconnu et ses codes m’intriguaient autant qu’ils m’attiraient. Néanmoins, c’était autre chose de reconnaitre et d’accepter faire partie de celles qu’on appelle soumises.
Une fois le décor et le contexte bien ancrés dans mon esprit, je pouvais commencer à visualiser la scène. Tout en m’imaginant violemment prise, je descendais ma culotte jusqu’à mes genoux et caresser très délicatement, avec la pulpe de mon index, l’entrée de mon vagin. Je pinçais doucement les lèvres, pour faire monter l’excitation. Puis je me dirigeais vers mon clitoris déjà gonflé par mes caresses et les pensées lubriques. ...
... Je me faisais jouir comme ça deux trois fois d’affilé avant de partir sous la douche.
Bien qu’aimant me caresser, rien ne me donnait d’orgasmes aussi intenses que le jet puissant du pommeau. Je m’asseyais sur le carrelage froid du bac de douche et les cuisses écartées, je le positionnais avec dextérité entre mes genoux. Dans ma tête, l’histoire continuait. Des mains larges enserrées ma gorge, pinçaient mes tétons avec violence. Une bouche de barbu me crachait dessus tout en m’insultant.
Le jet d’eau touchait simultanément mon clitoris et l’entrée de mon vagin. Cette double stimulation pouvait me faire jouir en quelques minutes, parfois moins. Et je recommençais comme ça jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau chaude. Alors je sortais, les jambes tremblantes, les poignets engourdis, le sexe meurtris par la puissance de l’eau, la tête qui tourne et les yeux embrumés par les larmes que m’arrachait presque toujours mes orgasmes.
J’étais étudiante, je vivais seule, mes fantaisies pouvaient prendre toute leur place. Sexuellement, cette période forgea définitivement la femme que je devins par la suite.