Coopération au Sénégal (1)
Datte: 07/03/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Le Matou libertin, Source: Xstory
Chapitre unique
Agé de 35 ans, j’étais professeur des écoles dans la banlieue nord de Paris... J’en avais un peu assez de la vie en banlieue, des élèves difficiles, des classes surchargées d’enfants et de préadolescents à problèmes. Aussi, ai-je répondu à une demande de volontaires pour la coopération technique avec des pays d’Afrique. Je savais qu’il y avait pas mal de volontaires pour ces missions de deux ans, mais à tout hasard, j’avais mis le Sénégal en tête de mes préférences...
Peu de temps avant les vacances de printemps, j’avais reçu une réponse positive avec tout un tas de recommandations vis-à-vis de la population autochtone, des maladies endémiques dans ces pays. Nous devions nous retrouver en stage avec une dizaine d’autres collègues qui feraient partie de la relève de cette année... C’était l’occasion de faire connaissance, car nous étions originaires d’académies différentes. Celle d’Aix-Marseille organisait le même stage pour les professeurs du sud de la France.
Au cours du stage, nous avions eu la projection d’un film assez long sur les conditions d’enseignement dans ces pays et nous découvrions que notre future mission ne serait pas de tout repos, notamment pour ceux qui iraient dans des bourgades un peu retirées ou en brousse...
Personnellement, j’avais hâte d’être à la fin du mois d’août pour prendre l’avion en direction de Dakar, la capitale du Sénégal. Les affaires que je n’avais pas emmenées avec moi avaient été déposées chez mes parents, ...
... j’ai attendu chez eux le jour de l’embarquement...
Quelques heures plus tard, je débarquais sur l’aéroport dans la chaleur humide et étouffante de la fin d’après-midi. En cours de vol, j’avais eu la possibilité de faire la connaissance de plusieurs collègues qui faisaient partie de la relève de l’année. En plus de moi, il y avait quatre hommes et deux femmes et au moment du débarquement, nous étions devenus des amis : même métier, même envie de dépaysement, même tranche d’âge, cela facilitait les choses...
Après avoir franchi la douane, nous avons été accueillis par un correspondant du ministère de l’éducation sénégalaise qui nous a conduits à notre hôtel. Nous devions y passer quelques jours avant d’être envoyés dans nos affectations respectives.
Nous en avons profité pour visiter un peu la ville dont, le quartier de la Médina et le célèbre Musée Théodore Monot qui expose des œuvres de l’art africain (elles y sont mieux que dans les musées européens).
Le second soir Wilfrid, notre hôte sénégalais nous a emmenés pour une virée nocturne et nous fait découvrir avec des fortes commentaires, la musique M’Balbax : Beaucoup de percussions et d’instruments typiquement locaux...
Au cours de cette soirée, Ludivine, une collègue venue de Perpignan, s’est beaucoup rapprochée de moi... Elle vibrait à l’unisson de la musique et m’a attirée dans les danses. Je la voyais se balancer et se déhancher sous mes yeux; petit bout de femme d’à peine un mètre soixante, aux yeux marron ...