La Sal…, toutes des Sal… ! - Histoires de Sexe

La Sal…, toutes des Sal… !

... suis, je l’entends pleurer. De gros sanglots entrecoupés de « Salaud ! Salaud ». Elle est dans la chambre. Je me sens coupable. Il est vrai que je n’ai jamais posé de questions sur sa vie d’avant. Bien sûr, je connais ses parents, ses amis, mais jamais elle ne m’a parlé de ses copains, de ses amants. Une sorte de pudeur. Un peu une césure pour ne pas mélanger les choses. Comme elle n’a pas voulu ternir notre belle rencontre par une infidélité envers José.

Je franchis le seuil de la porte. Elle me voit. Elle redouble de sanglots. Je m’approche. Elle se jette dans mes bras. Elle pleure contre mon épaule.

— Excuse-moi, je ne voulais pas… C’était juste une question comme ça… Je n’aurais pas dû parler « de choses à cacher ». Je ne le pensais pas. C’est idiot.

Ses sanglots ralentissent. J’ai du mal à comprendre ce qu’elle me dit tellement c’est haché par ses pleurs.

— Moi aussi… je n’aurais pas dû réagir comme ça… C’est idiot ce que j’ai dit… pour te provoquer… C’est faux, bien sûr…

Ses sanglots ralentissent. Elle quitte la chaleur de mon épaule. Elle me regarde, les yeux dans les yeux. Les siens sont encore humides, de grosses larmes coulent de ses joues.

— Je t’aime, Sacha, tu le sais ?
— Oui, ma chérie. Moi aussi. Je m’excuse…
— Chut, j’ai réagi comme une idiote. Ta question sur la virilité de José ne méritait pas tout ce que je t’ai dit. Bien entendu, rien n’est vrai. Je voulais te choquer. Tu me crois n’est-ce pas ?
— Oui.
— Tu veux toujours savoir si ...

... José, du temps que nous nous fréquentions…
— Non, oublie. Cela ne me regarde pas.
— Je vais te répondre quand même. En réalité, José est spécial. C’était un amant performant, toujours à l’écoute, jamais fatigué, toujours partant, tantôt tendre, tantôt brutal, qui faisait des cunnis dantesques. On baisait partout, tout le temps…
— Ah !

Que dire d’autre ? Je me prends ses confidences là où cela fait mal pour un homme. Être comparé, et à son désavantage, avec un autre !

Elle me fixe. Et puis elle sourit, rit, éclate de rire.

— Si tu voyais ta tête. C’est faux. Bien sûr que c’est faux.

Elle est comme ça, Jade. Elle passe sans transition des larmes au rire. En tout cas encore une fois, elle m’a bien eu !

— Tu es vache.
— C’est le risque lorsque l’on pose des questions indiscrètes. La réalité est bien plus banale. Ne va pas me faire un complexe. De toute façon, il y a une chose que toi tu as en plus. Au moins une, et elle est « ééénormeeeeee ».
— Quoi donc ?
— Ton amour. Mon amour. Notre amour.
— Tu m’as fait peur.
— Pourquoi, tu n’es pas d’accord ?
— Bien sûr que si.

Un silence. Un sourire. Un regard brillant, mais différent.

— Mais cela doit être renouvelé souvent.

Elle me pousse sur le lit. Elle me chevauche. Elle attaque les boutons de ma chemise. Je fais de même avec son chemisier…

******

— Ça va mieux ? Pas trop mal à la tête ?
— Jade m’a donné du Doliprane. Les tambours se sont arrêtés.

Il a encore la mine du gars qui a une belle ...