La Sal…, toutes des Sal… ! - Histoires de Sexe

La Sal…, toutes des Sal… !

... simple. Tu as fauté, tu lui proposes de faire de même. Ainsi c’est 50/50. La vie peut reprendre son cours.
— Quoi, je lui dis : « Chérie, pour me pardonner, je suis d’accord que toi aussi tu… » Tu quoi ? Tu baises avec un mec ?
— Un peu plus délicat, du genre : « Avoir une aventure d’un soir ».
— Jamais je ne pourrais lui dire cela en face. Ta proposition, c’est la loi du talion.
— Peu importe. Moi je l’ai proposé à José. Il n’a pas dit non… Il réserve sa réponse.
— Évidemment, lui il est libertin. Au fait, est-ce que tu sais si avec Jade ils faisaient ce genre de truc ?
— D’après toi ?
— J’ai un soupçon, mais pas de certitude. Mais j’ai une piste.
— Tu régleras ce problème lorsque tu seras revenu en grâce. Chaque chose en son temps.

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— J’ai quelque chose à te dire.
— Je n’ai pas le temps.
— Cela suffit ! On ne peut pas continuer comme ça. Si tu estimes que tout est fini entre nous, je peux partir. Sinon, il faut trouver une solution. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Je pars ? Tu ne veux décidément pas me pardonner ?
— Je n’y arrive pas.
— J’ai peut-être une solution. Ce n’est pas très orthodoxe, mais si cela peut marcher, je suis prêt à l’accepter.
— Accepter ? Accepter quoi ?
— Que tu aies une aventure… Attention, une aventure d’une fois, pas plus. Un peu comme moi.
— Je ne comprends pas. Aventure, c’est quoi ?
— Ne fais pas celle qui n’a pas compris. Aventure, en d’autres mots c’est coucher, baiser. Comme cela, tu comprends ?
— C’est si ...

... gentiment proposé. Donc l’idée c’est, je couche avec un mec et on remet les compteurs à zéro.
— On peut dire ça. Si c’est le seul moyen de me faire pardonner.
— Drôle de moyen. Heureusement que tu ne t’es pas fait couper un bras, je devrais faire pareil.
— Au moins, ma proposition a le mérite de te faire sourire. Alors ?
— Et tu as pensé à un candidat ? Un volontaire ? Venez baiser ma femme, il faut qu’elle me pardonne !
— Je suis sérieux. C’est déjà assez difficile pour moi.
— Et pour moi ?
— Donc tu refuses. Nous voici revenus au point de départ. Il ne me reste qu’à partir.
— Peut-être pas. Ton idée n’est pas si mauvaise. La question est juste de savoir : qui ?
— Tu as certainement l’embarras du choix. Les prétendants ne manquent pas. S’il te plaît, pas parmi nos amis.
— Tu as raison. Laisse-moi réfléchir.

Elle joue avec moi.

— Le petit voisin… Non, trop jeune, pas assez expérimenté. Bernard au travail, il a une excellente réputation. Robert… Jules…Thomas… Fabien… J’ai trouvé. Oui, j’ai trouvé.
— Je le connais ?
— Oui. Oh que oui ! Tu l’as fait cocu. D’une pierre, deux coups, lui et moi nous nous vengeons.
— José ? Mais tu n’y penses pas ?
— C’est à prendre ou à laisser.
— Pas lui. Pas ton ex. J’aurais l’air de quoi ?
— D’un mari cocu… Je te laisse le soin d’organiser cela. Encore faut-il qu’il accepte. Et si c’est le cas, je ne veux pas de préservatif. Fais ce qu’il faut.

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Personne n’est vraiment à l’aise. Moi évidemment, mais aussi les autres. ...