Qui m'a prise ?
Datte: 24/10/2024,
Catégories:
fhhh,
hplusag,
extracon,
candaul,
inconnu,
handicap,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
facial,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
extraconj,
Auteur: Effrontee, Source: Revebebe
... prise par cet homme aveugle à qui il m’a confiée. Sans doute dans l’objectif de me voir le tromper. Fierté aussi. De voir combien je suis désirable. Jalousie aussi, et là les paroles que j’ai prononcées n’ont pas dû lui faire plaisir. J’en ai honte pour lui. J’ai bafoué notre amour, mon engagement, mes devoirs. Je l’ai trahi sans ménagement. Et pourtant, il est là, devant moi, le sourire aux lèvres, en train de récupérer de sa jouissance.
— Tu es superbe quand tu jouis, ma chérie.
Ce sont ses premiers mots alors que je suis toujours accouplée avec son complice, car maintenant tout est clair pour moi : cette débauche, il en est le signataire.
Il me revient en mémoire quelques tentatives de m’emmener dans des boîtes libertines, toujours soldées par des refus de ma part. Ainsi, il venait de vivre, avec la complicité de son collègue et de son père, ce fantasme que je lui refusais.
Lentement il me tend ses bras et m’aide à me relever en même temps que mon amant, toujours planté en moi, relâche son étreinte.
Je comprends que j’aime mon mari. Je sais aussi que je suis capable de tout quand une envie me fait perdre la tête. Mon mari a bien saisi le message que notre aveugle a voulu lui transmettre. Pour me garder, il devra savoir prendre en considération mes propres fantasmes, mes propres désirs. Comme moi les siens pour la même raison.
Derrière moi, je sens le sexe sortir à regret de ma chatte. Mon mari m’attire à lui et me prend dans ses bras pour me serrer ...
... très fort contre lui. Je sens sa bite ramollie contre mon pubis. Il m’embrasse les lèvres. Nos bouches s’ouvrent et nos langues se cherchent. Ce baiser m’incommode et ce sentiment me déstabilise, car je n’en comprends pas le pourquoi. Je réalise soudain que je n’avais jamais vraiment envisagé sa présence comme fantôme.
Je me rhabille pour prendre congé. Je ne supporte plus d’être nue dans cette pièce.
Les pensées se bousculent dans ma tête. Comme un enfant qui vient de recevoir son cadeau, je prends conscience brutalement que mon caprice s’est envolé. J’ai souhaité plus que de raison d’être prise par cet homme ordinaire, mais non voyant. J’étais subjuguée, sous l’emprise d’un fantasme. Lui, il jouissait de me voir m’exhiber sans mater !
Je l’ai souhaité en moi au point de me livrer à lui et à ses perversions, sans aucune pudeur ni dignité. J’ai joué avec la sécurité de mon couple au point de tout perdre.
Mais maintenant, je sens ce malaise gagner lentement mon esprit. Je comprends qu’une fois consommé, un fantasme perd toute sa puissance, prenant le volume d’une vague dénuée d’intensité. C’est comme pour prouver que le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier…
Je ressens une profonde dépression. Le vide, après l’immensité. Un banal caprice sexuel ! Une explosion des sens semblable à un feu d’artifice, qui une fois terminé, s’efface dans nos pupilles.
Le souvenir de notre première rencontre me revient. Très nettement. Avec sa magie, son ...