1. L’accorte accompagnatrice de l'artiste


    Datte: 16/10/2024, Catégories: fh, hplusag, inconnu, hotel, caresses, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... avec un petit sourire en coin :
    
    — Tu ne serais pas un peu exhibitionniste de tes bonnes fortunes ?
    — Au singulier : de ma bonne fortune, c’est-à-dire toi.
    — T’es gentil de dire ça…
    
    J’affirme :
    
    — Je le pense.
    — Je sais… Je le vois à tes yeux…
    
    Je préfère ne pas lui demander ce qu’ont mes yeux de si spécial. Trois jours plus tard, elle s’essaye à ce nouveau jeu, quand on m’apporte la robe que j’ai commandée pour elle dans notre chambre d’hôtel. Elle est assez stupéfaite quand elle se regarde devant la glace :
    
    — Waaaw ! C’est moi ça ?
    — Oui, je te le confirme, c’est bien toi, tu es magnifique, ma jolie !
    — Merci, mon Gégé ! Mais… ce… ça fait pas un peu… euh, vulgaire ?
    — La mode est effectivement aux portemanteaux rachitiques. Dès qu’il y a un gramme qui dépasse, les têtes qui se disent pensantes pensent que c’est vulgaire.
    — Euh, oui… mais…
    
    Je balance un argument assez convaincant :
    
    — Les vrais hommes aiment les vraies femmes, et les vraies femmes, elles ont des courbes, contrairement aux vrais hommes qui ont des angles.
    
    Ce qui la fait rire aussitôt. Femme qui rit est convaincue(ce qui peut aussi s’écrire en deux mots).
    
    Depuis que nous nous connaissons, Annette m’accompagne lors des réceptions et des soirées. Au début, je devais insister, elle ne se croyait pas à la hauteur. Avant Annette, j’y allais souvent seul et j’en revenais souvent accompagné. C’est curieux, mais au début, quand je commençais à m’afficher avec ma nouvelle compagne, les ...
    ... autres femmes me semblaient… comment dire… insipides…
    
    Maintenant, c’est pire encore ! C’est quoi le mot pour dire insipide au carré ?
    
    Il faut dire qu’Annette n’ergote pas sur ses tenues, souvent à la mode des années trente(ça lui va si bien), mais pas que ces années-là. De plus, ses décolletés vertigineux valent largement le déplacement, sans parler de ses jupes souvent joyeusement fendues, sans parler de son popotin merveilleusement moulé !
    
    Et puis, nous nous entendons si bien, parfois sans même prononcer un seul mot !
    
    Annette prend goût à ce genre d’exhibitionnisme. Avant, je devais la pousser. Maintenant, c’est tout juste si je ne dois pas la freiner ! Un jour, elle me faisait admirer sa nouvelle toilette, me demandant ce que j’en pensais :
    
    — Ah ça, pour être sexy, c’est sexy ! Très sexy !
    — Merci, mon Gégé ! Donc ça te plaît ?
    — Moi, j’adore, mais tu ne pousses pas un peu trop loin le bouchon avec tes tenues ? Si tu déambulais comme ça dans la rue, je ne te donne pas cinq minutes pour être embarquée au poste de police, ma poussinette !
    
    Annette a vite appris à argumenter à ma façon. Il faut croire que je suis un bon professeur :
    
    — Dans la rue, j’dis pas. Mais dans une soirée, ça passe, non ? De plus, je ne compte plus le nombre de starlettes qui en montrent plus que moi, n’est-ce pas, mon Gégé ?
    — Les starlettes, on ne les trouve que dans deux endroits : Paris et la Côte d’Azur. Ici, nous sommes dans la Prôôôvince prôôôfonde… La mode de Paris met au ...
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