1. Elle était si jolie 4


    Datte: 14/10/2024, Catégories: Première fois Auteur: Accent, Source: Hds

    ... C’était une jeune fille d’environ 22 ans. A y réfléchir aujourd’hui je me dis qu’elle devait exposer une matière qu’elle n’avait pas pratiquée. Donc son cours avait été bâclé. A l’appui de mon avis actuel il y avait eu un incident qui m’avait si fort étonné que je m’étais interdit d’en parler.
    
    Ce jour-là, après les cours j’ai constaté que j’avais oublié mon agenda. Un surveillant m’a autorisé à retourner en classe pour le récupérer. J’arrive à hauteur de la salle. Avant d’entrer je jette un coup d’œil par la première fenêtre située à côté de la porte. Et là j’ai la surprise de voir ma professeure Josiane collée contre sa collègue Michelle. Leurs lèvres sont jointes. Ce qui me frappe c’est la durée de ce baiser. Jamais je n’ai vu des gens qui se saluent s’embrasser aussi longuement en se serrant aussi langoureusement. J’attends, je n’ose pas interrompre ces effusions interminables. Je me lasse de les regarder s’étreindre et se tordre debout. Je pars.
    
    Aujourd’hui l’évocation de ce souvenir enfoui remonte. Je comprends l’excès de pudeur de cette jeune femme. Je sais que deux filles peuvent s’aimer, qu’elles s’interdisent alors d’avoir des rapports sexuels avec des hommes. Faute d’expérience elles abordent avec gêne les leçons. Mademoiselle Josiane avait escamoté le chapitre dont je n’avais retenu que le croquis simplifié d’une verge déversant une ...
    ... petite graine dans la représentation d’un vagin.
    
    A mon tour, tout à coup d’entrer en terre inconnue. La chute de la nuisette précède la concrétisation de l’acte d’amour. A l’évidence Noémie est nue, elle voudra que nos corps s’unissent comme nos âmes. L’acte de chair couronnera la rencontre des sentiments. Je devine le chemin qu’elle me fera emprunter et je ne me trompe pas.
    
    Noémie se détache de moi, recule , s’adosse à la paroi, appuie sur l’interrupteur et apparaît en pleine lumière.
    
    - Eh bien ! Ne baisse pas les yeux. Tu m’as bien dit que tu n’avais jamais vu une femme nue. Regarde, je suis la femme. « Ecce femina »peut-être bientôt « mulier »- J’ose ! Je lève les yeux, je suis ébloui, muet devant ce corps splendide que je contemple. Que c’est beau un corps de femme. Que c’est beau. Je ne trouve pas d’autre mot. Que Noémie est belle. Oui, là elle représente toutes les femmes. Elle est LA FEMME.
    
    - J’admire en silence - -Quoi, tu ne dis rien ? Je ne te plais pas ? Parle. Je n’aurais pas dû ? Tu es choqué, tu es scandalisé. Faut-il que je me rhabille ?
    
    - Oh ! Non, tu es merveilleuse, éblouissante. Laisse-moi le temps de t’examiner, de découvrir tout ce qui fait ta beauté. Toute cette grâce, toutes ces courbes adorables ; belle, tu es si belle !
    
    - Ah ! Il te faut du temps. Prends tout le temps nécessaire. Regarde à ton aise…Mais pas trop 
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