Wilmara - Histoires de Sexe

Wilmara

Wilmara découvre sa sexualité.

Derrière le comptoir de réception du centre médical de Cluster en Vexin, Wilmara fait rouler son fauteuil d'infirme d'avant en arrière lentement, pour passer le temps ...

Paraplégique depuis l'âge de 3 ans à cause d'une maladie rare du système nerveux, elle s'est habituée très vite à sa condition de "perpétuellement assise" et à ce que cela entraîne comme problèmes dans la vie de tous les jours.

Tout comme elle s'est habituée aussi rapidement à ses problèmes de vue, Wilmara est atteinte d'une myopie qui a dégénéré très rapidement, aujourd'hui elle ne distingue rien qu'un brouillard dense sans ses lunettes de vue en "cul de bouteille". Mais même avec, elle ne voit pas distinctement à plus d'un mètre et elle ne peut évidemment pas conduire et peine à se diriger dans un environnement qui ne lui est pas familier.

Sa prime enfance passée au Brésil, dans l'état du Maranhão, lui a forgé un caractère impitoyable. Ses copains se moquaient d'elle dans la cours de récréation, lui prenaient ses lunettes ou bien bloquaient les roues de son fauteuil avec des grosses pierres, que lui importait, elle vivait dans son monde, dans sa propre brume, isolée de tous et de tout. Très vite elle a développé un mental très dur. Elle s'est forgée une carapace indestructible, plus rien ne pouvait la toucher.

Pour lire Wilmara a dû, pendant longtemps et en plus de ses lunettes, utiliser une loupe. Mais depuis deux ans même avec sa loupe elle ne peut plus ...

... distinguer les caractères aussi elle utilise un ordinateur équipé d'un programme lisant tous les textes informatisés et, depuis peu, clipsé sur la branche de ses lunettes, un dispositif équipé d'une micro caméra qui lit pour elle, identifie les personnes devant elle ou lui donne la configuration des lieux, indique l'emplacement des portes et des différents objets autours d'elle. Ce petit dispositif lui facilite grandement la vie mais elle ne voit pas mieux pour autant.

Wilmara n'a aucune sensation de l'existence de ses membres inférieurs, ils sont morts, comme détachés de son corps. De plus ses jambes sont de tailles inégales, la gauche étant près de 10 centimètres plus courte que la droite qui elle est tordue au genou, le mollet partant vers l'extérieur. Leurs articulations ressortent, leurs muscles sont inexistants, en bref la jeune femme les trouve disgracieuses, encombrantes et bêtement inutiles. Lorsqu'elle est couchée et avec ses lunettes, c'est à peine si la moitié de ses cuisses entre dans son champ de vision et comme elle ne les sent pas elles finissent d'exister, ne sont plus qu'un poids mort, difficile à manœuvrer.

Heureusement la perte de sensations se borne à ses membres et elle a toujours le contrôle des muscles de sa vessie et de son sphincter, ainsi que, a-t-elle compris avec sa récente puberté, toutes les sensations liées à son sexe. Sensations qu'elle utilisait rarement jusqu'à son arrivée à Paris et sa rencontre avec sa cousine aux mains très douces et aux ...