1. Un petit jeu sans consequence_2


    Datte: 01/10/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... l’altitude tout en restant dense et impénétrable.
    
    « C’est monsieur qui a tracé lui-même ce sentier. Il vient souvent ici pour y cueillir des tas d’herbes dont je ne connais même pas le nom. »
    
    Après avoir encore marché plus d’une heure, ils arrivèrent sur une immense clairière, taillée à même la forêt.
    
    « Nous y voici. Vous êtes arrivés chez monsieur. »Une grande villa en pierre blanche s’élevait sur trois étages et s’imposait à la vue. Un bâtiment d’une quarantaine de mètres avait été construit à une trentaine de mètres du pavillon et, enfin, quelques dépendances entouraient ce second bâtiment.
    
    Ils s’approchèrent de la maison. Un escalier permettait d’accéder à une terrasse-perron sur laquelle plusieurs balancelles attendaient le chaland pour le bercer.
    
    Partout, de grands vases posés à même le sol, avec de magnifiques plantes vertes décoraient la terrasse qui faisait le tour de la bâtisse.
    
    Arthur les précéda à l’intérieur.
    
    Ils entrèrent dans un grand hall au plafond très haut. Des armoiries et de grands tableaux donnaient un air solennel à la pièce.
    
    Un pupitre-guéridon trônait au centre de l’immense pièce avec un grand livre ouvert.
    
    « C’est un grimoire de la main même de François Berckson, mon ancêtre. »L’homme qui venait de parler semblant sortir de nulle part s’avança dans la pièce. Tous les visages se tournèrent vers lui.
    
    Allen Berckson était un géant de deux mètres de haut, avec un physique de rugbyman aux épaules carrées, au ventre plat et ...
    ... aux jambes immenses et musclées. Un visage taillé à coup de serpe et une abondante chevelure grise lui tombant sur les épaules encadrait deux yeux d’un bleu azurs quelque peu délavés, mais étonnamment clairs. Son regard vous attirait immédiatement et vous figeait tel un aigle fixant sa proie.
    
    Sa figure était étonnamment ridée, et il faisait largement son âge, tout du moins pour son visage.
    
    Il s’avança jusqu’à eux la main tendue.
    
    « Bienvenue chez moi. Vous êtes monsieur et madame Stevenson si je ne m’abuse ? »Steeve lui tendit la main. L’homme la lui serra vigoureusement. Il faisait bien une tête de plus que lui et il parut impressionné par la carrure de son hôte.
    
    « Monsieur Berckson, c’est un honneur de vous rencontrer. Permettez-moi de vous présenter mon épouse Alyson. »L’homme se tourna vers elle et son regard s’illumina aussitôt. Il prit sa main droite et la porta à ses lèvres.
    
    « Madame, vous êtes l’ornement de ma demeure. Considérez-vous ici comme chez vous. »Il s’adressa à son majordome sans quitter la jeune femme des yeux.
    
    « Arthur, vous vous occupez des bagages de monsieur et madame. »Il regarda Steeve toujours sans lâcher la main d’Alyson.
    
    « J’espère que vous avez fait un bon voyage et que l’inconfort des routes et sentiers de l’île ne vous ont pas trop fatigués. »Il se tourna enfin vers le fond de la pièce et fit signe d’approcher.
    
    Une jeune polynésienne entra et fit quelques pas à l’intérieur de la pièce.
    
    Elle semblait très jeune et était ...
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