1. Sans culotte au bureau


    Datte: 30/09/2024, Catégories: Collègues / Travail cérébral, revede, exercice, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    Libérée de ce carcan de dentelle, je me sens bien !
    
    À chaque enjambée que je fais, un petit air frais se faufile sous ma jupe. C’est la première fois que je me balade sans culotte, du moins au travail. Néanmoins, j’avoue que certains week-ends et jours de congé, j’oublie parfois d’en mettre chez moi, même en plein hiver. Et parfois aussi, pas que chez moi…
    
    Eh bien voilà, aujourd’hui, c’est fait pour le boulot !
    
    Et c’est très agréable !
    
    Donc aujourd’hui, toute guillerette, je me promène de bureau en bureau, de couloir en couloir, prétextant un courrier urgent, ou simplement pour faire un petit coucou à des collègues dans tous les étages. Tout ceci est très excitant, surtout que moi, je sais mais pas les autres.
    
    Lentement mais sûrement, une petite sensation d’humidité se fait sentir entre mes jambes…
    
    C’est délicieux !
    
    Diverses idées incongrues me passent par la tête !
    
    Et si ce charmant jeune homme blondinet à lunettes croisé dans le couloir me mettait carrément la main aux fesses ? Ou bien, si j’étais tombée juste devant lui, et que ma jupe se soit relevée, découvrant mon cul tout nu ?
    
    Aurait-il été choqué ou agréablement surpris ?
    
    Aurait-il osé me faire des choses ?
    
    Je ne le saurais jamais.
    
    J’y pense : à certains étages, le carrelage noir au sol est assez réfléchissant. Pourrait-on voir comme dans un miroir que je ne porte rien en dessous de ma jupe ? Peut-être que oui, peut-être que non… Mais je ne pense pas que la vue serait bien claire ...
    ... et nette. Sauf si un téméraire osait soulever ma jupe pour vérifier…
    
    Et si je me penchais un peu trop pour prendre mon gobelet à la machine à café et qu’il y a quelqu’un juste dans le bon axe ? Idem si j’arrosais les plantes installées un peu partout dans l’entreprise, mais hélas, elles sont toutes en plastique…
    
    Et si je perdais quelque chose, une bricole, sous une table, sous un bureau et que je devais aller la récupérer en marchant à quatre pattes ?
    
    Mieux encore, plusieurs fois quand j’ai monté l’escalier, les personnes qui étaient derrière moi, ont-elles eu droit à une certaine vision avec le bon angle ?
    
    Si avec tout ça, au moins une seule personne avait pu avoir la bonne vue au bon moment, en aurait-elle parlé autour d’elle ?
    
    Ça, peut-être que je le saurais, grâce aux bruits de couloir. Mais on raconte tellement de choses, du genre : qui prend des pauses de deux heures lors du midi, qui pique du matériel en douce, ou qui couche avec qui. Souvent, il n’y a pas un seul atome de vérité. Durant un certain temps, des malveillants ont brodé toute une saga sur ma collègue Christine et Maxime, un comptable de chez nous qui avait eu la gentillesse de la raccompagner chez elle, un jour où sa voiture était tombée en panne en arrivant dans le garage souterrain, une histoire de culasse, si je me souviens bien. Honnêtement, Christine avec Maxime ! C’est du n’importe quoi, surtout si on les connaît un peu tous les deux.
    
    Si jamais, ça bruisse, il me sera facile de fixer ...
«123»