1. Séverine


    Datte: 12/09/2024, Catégories: voisins, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme init, Auteur: Rice de Foiscan, Source: Revebebe

    Je me présente, je m’appelle Séverine, j’ai quarante ans, je suis divorcée et heureuse.
    
    Cette histoire m’est arrivée l’hiver dernier et j’avoue, en y repensant, ressentir un mélange de honte, de découvertes et de plaisir.
    
    Cela commence par une annonce au bas de mon immeuble : Recherche modèle pour peintres amateurs, nous sommes une association, etc., le nom de la présidente et son numéro de tél.
    
    Être dessinée et peinte flatte mon ego, et puis j’ai un petit côté exhibitionniste.
    
    Le local de l’association étant à l’autre bout de la ville, je suis certaine de rester anonyme. Au téléphone, Nadège, la présidente, me demande si j’ai déjà posé, je lui réponds que non. Elle m’informe que je devrais poser nue et que les poses seront très simples : cinq de dix minutes au total. De toute façon, elle m’indique que les modèles exécutent les mêmes poses, les peintres pouvant saisir chaque modèle différemment.
    
    Le rendez-vous est donné le samedi suivant à 9 h 30, elle m’accueillera pour me familiariser avec les lieux.
    
    Je ressens une appréhension à l’idée de dévoiler mon corps devant des inconnus, c’est différent à la plage ou chez le médecin. Bien sûr, mon mari avait pris quelques photos de moi dans le plus simple appareil, mais personne ne les avait vues.
    
    9 h 30, je suis attendue et Nadège me met tout de suite à l’aise.
    
    — Ne t’inquiète pas, ils regardent des bouts de ton corps, mais pas Toi en tant que Séverine.
    — Combien de personnes seront là ce matin ?
    — Cinq, ...
    ... six, sept maximum. Suis-moi, je te fais visiter. Tu seras sur la petite estrade et la chaise sera ton unique accessoire.
    — Je serai nue tout de suite ?
    — Presque, tu verras ! Voilà ta loge, je te laisse te déshabiller et tu mettras le paréo accroché pour sortir.
    
    Nue face à la glace, je me trouve encore jolie, ma poitrine « 90 C » ne tombe pas encore et mon ventre est encore plat. Allez, le paréo légèrement transparent sur mes épaules, je me lance dans l’arène !
    
    Les peintres sont derrière leurs chevalets, ils préparent leur matériel. Nadège m’indique la chaise sur l’estrade.
    
    — Tu t’assois face aux peintres, sois naturelle, la lumière met tes formes en transparence, on les devine, regarde devant toi un peu au-dessus des chevalets, c’est parti pour six minutes.
    
    Mon regard balaie les artistes quand, tout à coup, face à moi, je reconnais mon voisin !
    
    Mince, j’ai envie de partir, je ne veux pas être nue devant lui. On se croise dans le hall, bonjour, bonsoir, c’est tout. Le hall, l’affichette, c’est lui qui l’a épinglée, et moi, naïve, qui pensait ne connaître personne dans cet atelier sous prétexte qu’il était à l’autre bout de la ville.
    
    J’ai envie d’appeler Nadège pour tout arrêter, mais ce serait ridicule, personne ne m’a forcée. Il me regarde, croise mes yeux, esquisse un sourire et replonge derrière son chevalet.
    
    Il…, je me souviens, il s’appelle Laurent, il doit avoir la quarantaine comme moi, toujours bien mis, élégant.
    
    Pour l’instant, Laurent ne ...
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