1. Un samedi matin à Royan


    Datte: 12/09/2024, Catégories: f, ff, frousses, Collègues / Travail groscul, fépilée, plage, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme journal, lieuloisi, Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe

    ... n’est pas un peu tôt ?
    — Si… mais nous sommes samedi et les locaux vont débarquer.
    
    Quand elle a dit samedi, j’ai presque été surprise. J’avais l’impression d’être installée depuis longtemps alors que je n’étais arrivée que de la veille.
    
    — On peut faire un tour à Royan avant si tu veux. On passera voir la boutique de Marianne, on boit un pot et on file à la plage. Ça te va ?
    
    Cela m’allait parfaitement. On a pris une douche vite fait, pas de maquillage à cause de l’exposition au soleil.
    
    — On s’habille léger, il va encore faire chaud. On reviendra prendre les sacs de plage, il faut forcément repasser par ici pour aller sur la côte.
    
    Pour s’habiller léger, Anna avait trouvé la solution. Un tee-shirt et une jupe longue style bohémienne qui lui allait à ravir. Elle la fit virevolter et la remonta jusqu’à sa taille, je me doutais qu’elle ne portait rien dessous. Le tee-shirt était indiscret, la marque des mamelons était flagrante. Je mis la seconde robe que j’avais apportée : une toute bleue comme la mer, en lin très fin, légère et décolletée. Anna vérifia bien entendu en haut et en bas que je ne portais que la robe.
    
    — Dis donc tes tétons sont bien sortis
    — C’est le lin, le tissu n’est pas totalement lisse et ça irrite un peu.
    — Ben voyons !
    
    Il était à peine dix heures lorsque nous arrivâmes à Royan. On aurait pu croire que la ville était encore endormie. Il n’y avait presque aucun magasin d’ouvert. Nous avons laissé la voiture et longé la route du front de ...
    ... mer qui n’était qu’une succession de restaurants plus ou moins attirants. Nous nous sommes installées un peu plus loin à une terrasse qui donnait sur une petite place en partie recouverte d’une belle pelouse parfaitement entretenue. Les fauteuils étaient profonds, presque des petits transats. Nous avons repris des expressos. J’aimais les terrasses de café, pour le simple plaisir de regarder passer les gens. J’avais l’impression de pouvoir imaginer leur histoire, deviner leurs sentiments, rien qu’en observant leur démarche, leurs vêtements. Anna me dit presque la même chose. Nous nous mîmes, comme à jeu, à comparer nos impressions et nos déductions sur quelques passants. Les couples étaient nos cibles favorites. Nous avons constaté que nous partagions souvent les mêmes sensations et il n’était pas trop difficile de faire la distinction entre les touristes et les locaux comme disait Anna.
    
    — Allons voir Marianne, si elle est levée. Ici, ils ne sont jamais bien pressés d’ouvrir les boutiques.
    
    La boutique était dans la grande avenue qui allait au marché et qui, curieusement, était dénommée rue du marché ! Entre une agence bancaire et une agence immobilière, il y avait la petite boutique de Marianne. Une belle vitrine entourée d’un écrin de bois peint en bleu myosotis, ce qui n’allait pas du tout avec le bleu de ma robe. Anna moqueuse me fit rire.
    
    — Elle est super bien placée, à droite tu as la banque pour prendre tous les sous nécessaires pour acheter des petits bouts de ...
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