La jalousie est bonne conseillère
Datte: 11/09/2024,
Catégories:
fh,
couplus,
extracon,
boitenuit,
vengeance,
jalousie,
mélo,
cocu,
Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe
... parlent peu. Bercée par la musique, elle pose sa tête sur son épaule. Mes yeux suivent ces mains qui lui caressent les épaules nues, glissent le long de son dos, jusqu’à ses fesses, sans aucune réaction de sa part. Un slow en appelle un autre, la semi-obscurité les cache aux yeux des autres danseurs. Enfin, la lumière revient progressivement, il lui dépose un baiser dans le cou et se dirige vers le bar.
Marie me cherche du regard. Elle vient vers moi, ses yeux brillants reflètent son excitation. Je lui tends le verre que j’avais préparé. Les yeux dans le vague, elle se colle à moi et sans me regarder :
— Les prochaines danses sont pour toi, mon chéri.
Je la serre tendrement, sans rien dire. Je lui fais confiance, une réflexion serait mal venue.
Les danses s’enchaînent, les bouteilles se vident.
Enfin, la soirée se termine, petites bises aux courageux encore présents, Marie reste un peu plus longtemps avec Julien, ils se disent deux mots que je n’entends pas. Nous remercions nos hôtes, impatients de retrouver notre lit.
Le retour est silencieux. Marie somnole, un sourire aux lèvres, à quoi, ou à qui pense-t-elle ?
Il est tard, ou plutôt il est tôt ce matin, nous nous couchons rapidement. C’est elle qui vient contre moi, m’embrasse, me caresse, me prend dans sa bouche, c’est délicieux. Des images me reviennent à l’esprit, Marie danse avec Julien, Marie parle avec Julien, elle lui fait la bise en partant, Marie au club avec Julien. L’excitation aidant, ...
... j’oublie tout, nous faisons l’amour tendrement, avec passion. Nous éclatons ensemble, à l’unisson. Le sommeil nous gagne.
Il est plus de midi lorsque j’émerge, Marie dort encore. Je vais préparer le café, et lui porte le petit déjeuner au lit, autant bien commencer l’année.
Elle ouvre les yeux, me sourit. Une tasse de café plus tard, nous sommes dans les bras l’un de l’autre, je suis rassuré en l’entendant jouir lorsque je la prends.
Après un passage dans la salle de bain, et un repas léger, nous nous reposons affalés sur le canapé de notre salon. Je trouve Marie soucieuse. Alors que je la serre dans mes bras, elle se tortille un peu, je crois qu’elle a envie d’un nouveau round, mais non, elle veut parler, elle me dit dans un murmure :
— Il m’a invitée au restaurant la semaine prochaine… Qu’est-ce que je fais ?
— Qui… ? Julien… ? Faut que je regarde mon agenda, je te dirais.
— Tu n’as pas compris… juste moi.
— Tu veux sortir seule avec lui ? Et après le restaurant, vous irez boire un verre chez lui ?
— Certainement, me dit-elle un peu gênée.
— Tu en as envie.
— Euh ! … Pourquoi pas ? Ce n’est pas la première fois, au club c’était un peu pareil.
— Au club, je te tenais par la main, c’est moi que tu as embrassé.
— J’aimerais que tu m’accompagnes, c’est lui qui préfère me voir seule… Alors, qu’est-ce que je fais ?
— C’est toi qui décides… Réfléchis bien.
— Je ne sais pas… Tu veux bien ? Juste cette soirée alors, après je ne le reverrai plus… Tu m’attendras ...