Au moulin des deux pucelles
Datte: 08/09/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Jpj, Source: Hds
Ce moulin n’était pas un moulin mais juste une boulangerie pâtisserie. Un beau magasin du XVième, côté Suffren, devanture grand siècle aux glaces biseautées avec textes dépolis croissants au beurre, brioches à tête ronde, sacristains, chocolatines bordelaises, viennoiseries, chouquettes, bugnes de Languedoc.
Les patrons étaient deux gars jeunes qui avaient choisi ce nom comme enseigne de leur boutique à cause de leurs vendeuses. En hommage à leurs deux vendeuses. Deux petites vendeuses boulangères, gamines souriantes du genre farouche avec les gars. Enfin si vous me comprenez, du genre copines seulement.
Le plus grand était boulanger et l’autre, le petit râblé, pâtissier. Ils faisaient la paire. Ils avaient cru qu’en embauchant ces deux petites ils auraient toute opportunité de consommer et se repaître de cuisse fraîche, vu que les gamines avaient plus look de stagiaires ingénues que de pétasses aux heures de vol pléthoriques.
Enfin, tout ça pour vous dire que tout le moulin se réjouissait des deux vendeuses nouvellement recrutées et qui souriaient avenantes à la chalandise, blouses maculée de farine fine qui sculptait leur devant de petites gamines boulangères.
Blouses roses légères avec petits seins sympas qui avaient accroché la farine de téton saillant de rondeur jolie. On aurait dit tableau de Dali surréaliste chaque jour renouvelé et chaque jour plus bandant encor. Tableau en 3D de farine projetée sur des volumes en vue de les mettre en valeur comme ...
... technique art moderne post contemporain. Révéler les volumes par les poussières projetées en volutes.
Le vrai problème est que personne n’avait compris que les deux filles se suffisaient à elles-même. Ou du moins imaginaient cela dans leur ingénuosité de gamines un peu gouines.
Mais les gamines cruches qui se croient reines du monde parce qu’elles s’aiment mutuellement et pensent qu’elles pourront se passer des hommes sont en impasse, sont dans l’erreur.
Mais cela personne ne le savait.
Les hommes en mission familiale d’approvisionner le pain quotidien, commandaient deux baguettes en louchant sur le poitrail de celle qui les servait. Ils souriaient, coincés d’avoir le regard braqué, ils souriaient un peu bête de n’être pas hommes disponibles, d’être bêtement déjà en main déjà mariés.
Les jeunes gens étaient, eux, plus hardis. Ils déclamaient chacun des bonjours aux filles. Probablement persuadés que ce suffirait pour établir le contact.
Les mecs croient que pour devenir l’intime d’une fille, il suffit de lui dire bonjour...
Les garçons sont bêtes. Les filles, elles, ne s’intéressent à un gars que si celui-ci leur plait. Les filles, elles sont sélectives.
Les garçons moins.
Les garçons, leur philosophie est d’une grande simplicité mais néanmoins d’une extrême efficacité : qu’importe le trou pourvu qu’il y ait du poil autour.
Les garçons, quand ils bandent, ils tirent tout ce qui passe à portée. C’est ça leur truc, aux garçons.
Les garçons ils ont à ...