1. Joyeux Noël !


    Datte: 04/09/2024, Catégories: fh, hh, fhh, couplus, extracon, cocus, candaul, inconnu, boitenuit, vengeance, jalousie, reconcil, Oral préservati, pénétratio, hgode, hsodo, échange, confession, bisex, Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe

    ... présent pèse de tout son poids.
    
    — Viens.
    
    Je l’invite. Il hésite. Il hésite.
    
    — Viens, je sais tout.
    
    Une lueur d’effroi dans son regard. Alors je m’approche de son oreille et lui susurre, lui susurre comme on le fait d’une déclaration d’amour que l’on n’ose pas dire en face, par peur d’un refus.
    
    — Je sais tout pour Amélie et son mari. Je ne te condamne pas. Je veux juste que tu me reviennes. Je veux le vivre avec toi.
    
    Il éloigne son visage. Son regard me transperce l’âme. Je reviens vers lui :
    
    — Regarde comme Jeanne est belle.
    
    Alors ! Alors !
    
    Le « merci » est le plus beau cadeau qu’il ne m’a jamais fait… Mon mari est de retour !
    
    De retour, mais pour l’instant il suce le mandrin qui a à peine faibli. Le coquin sait y faire, il a de l’expérience. Je suis fière d’entendre Jeanne gémir de ses caresses.
    
    *******
    
    C’est comme s’il voulait me démontrer qu’il était encore mon mari, mon homme. La puissance avec laquelle il me possède en est la preuve. Il me faut remonter loin dans le temps pour retrouver ce genre de sensation. Son sexe, le second de la soirée, me fait du bien. C’est encore meilleur d’avec Julien. Probablement qu’avec lui, la peur sourde de la présence de mon mari me bridait, mais maintenant tout me semble possible : comme le sexe tendu que nous propose Jeanne. Il passe de mes lèvres à celles de Rémy, nos regards sont complices, nos lèvres des compétitrices ; comme de voir qu’un préservatif est déroulé sur le mandrin ; comme de ...
    ... constater que Jeanne passe derrière Rémy ; comme d’envelopper mon mari avec mes cuisses, comme de le voir se pencher vers moi, venir se blottir tout contre son épouse, son amante, sa désormais complice, comme ce liquide qui tombe goutte à goutte et qu’une main expérimentée dirige ; comme de voir le mandrin aller se placer.
    
    C’est comme si j’étais femme et en même temps un esprit. Une femme qui sent dans sa chair que le petit trou de son mari est lentement envahi. Un esprit qui peut voir le bâton écarter le sphincter si facilement que c’est la preuve irréfutable qu’il est coutumier du fait. Une femme qui sent que le sexe de son mari semble gonfler. Un esprit qui accompagne le mandrin et découvre qu’il fraie son chemin.
    
    Nous ne sommes plus qu’un. Deux corps mais deux corps soudés. Celui qui nous possède, après avoir constaté que rien ne venait contrarier son action, est passé à la vitesse supérieure. D’abord des allers-retours bien sentis, et puis plus rapides, et puis plus forts.
    
    Il nous secoue, il a raison. Pour une première fois, il faut que nous nous en souvenions. Il faut dire aussi que si Rémy est lové contre moi, son visage contre mon cou, expirant à chaque avancée. Moi je me découvre différente. Pourquoi se retenir alors que ce soir nous avons repoussé les limites ? Que l’avenir s’annonce radieux !
    
    Je connais cette voix. C’est moi et ce n’est pas moi. C’est si bon, pourquoi s’en priver.
    
    — Bourre-le bien… Oui, comme ça, je te sens aussi… N’aie pas peur d’enculer ma ...