Télétravail - Histoires de Sexe

Télétravail

... J’aurais eu l’air fin de baver devant ma responsable, si je n’étais pas resté impassible(ou presque) !

Pfou, l’alerte est passée, mais je me demande s’il n’y en aura pas une autre ! Ma femme est assez vicieuse pour cela…

Nous sommes en train de transiter vers une phase un peu plus compliquée. Je me suis arrangé pour mon autre tableau de bord, soit le plus lisible possible, sans toutefois utiliser une débauche de couleurs, mais ce n’est pas toujours évident de comprendre de telles interactions croisées. À ma grande surprise, j’ai droit à des félicitations de ma cheffe !

— Bien trouvé, Jean-Louis ! Je reconnais qu’on visualise bien les tenants et les aboutissants avec ce genre de tableau. Faudra que je m’en inspire…
— Merci, Hélène…

Il faudra que je mette une grosse croix rouge sur mon calendrier ! C’est bien l’une des premières fois que j’ai droit à un tel compliment. Il est vrai aussi qu’elle m’a rarement traité de gros nul, contrairement à ce qui a pu arriver à bien des hommes de la boîte. Il faut se satisfaire du fait que, quand c’est bien, elle ne dit rien.

Mais ce n’est pas pour autant que je dois me sentir en pays conquis… Hélène est une spécialiste pour vous faire baisser votre garde pour mieux enfoncer son épée ou sa lance dans le corps ! En parlant de baisser sa garde, ma femme entre à nouveau dans la pièce. À distance, elle regarde l’écran de l’ordinateur quelques secondes, puis elle s’éloigne aussitôt vers la porte. Ouf, à prime vue, je n’ai pas ...

... eu droit à ses lolos qui se balancent impudiquement.

J’ai parlé trop vite…

Alors qu’elle est très proche de la porte, Danielle relève prestement le bas de sa robe pour révéler un adorable popotin tout nu que je connais très bien. Volontairement, elle ondule du bassin, s’offrant même le luxe d’écarter ses belles fesses pour me faire contempler à la fois un certain abricot pêchu et un sombre petit trou…

Bien sûr, c’est aussitôt la fête dans mon caleçon ! Le contraire aurait été très étonnant !

Heureusement ou malheureusement, je suis rappelé à l’ordre par ma cheffe :

— Eh oh, allo ! Ici la terre !
— Hmm, pardon… J’ai un peu mal aux yeux à trop fixer l’écran… L’ordi que j’ai à la maison n’a pas la même qualité que celui du bureau, il faut que je monte la luminosité pour mieux distinguer.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été bon pour inventer sur-le-champ des excuses. Celle-ci semble convenir puisque j’entends :

— Dans ce cas, il suffit de baisser la luminosité ou augmenter le contraste…
— Pour le contraste, je suis déjà à fond. Mais pour la luminosité, si je la baisse(j’ai failli dire « baise »), il faudra que je me rapproche encore plus de l’écran, donc : match nul.

Ma femme est pliée de rire. Encore heureux que ma cheffe ne l’entende pas !

Puis agitant une dernière fois son mignon postérieur, elle disparaît de la pièce et de ma vue. Je soupire intérieurement. Nous en sommes à un peu plus de la moitié de notre entretien par visio. En ...