Et pourtant - Histoires de Sexe

Et pourtant

... parties fines très complices en toutes simplicités.

Ce n’est que quelques semaines plus tard qu’Émile s’étonne.

— « Raoul » fait la gueule ?
— Heu, non, non ! Mais… mais… mais…

Il se rend bien compte qu’elle n’ose pas terminer sa phrase, donc il l’encourage à être simple et franche. Elle finit par trouver ses mots.

— J’aime beaucoup ce que l’on fait avec « Raoul », mais cela fait plusieurs fois que l’on utilise le même scénario, il faudrait le faire évoluer.
— Tu as une idée.
— Et bien justement non, pour l’instant, je ne trouve pas.

Ils discuteront quelques instants sérieusement, puis, la tension retombant, ils ont fini par délirer en s’amusant franchement. Jusqu’au moment où Émile finit par lancer en riant.

— Faudrait qu’on se trouve un « Raoul » en chair et en os.

Après quelques secondes.

— Eh bien, bon courage, car des « Raoul » ça ne court pas les rues, et en plus il faudrait qu’il me plaise.

Elle éclate de rire spontanément… Lui retient qu’elle n’a pas dit non.

ooo OOO ooo

Durant les semaines qui ont suivi, leur vie a été plutôt calme. Un beau petit couple qui vit tranquillement. Ils ont bien discuté à plusieurs reprises de leurs activités sexuelles, de leurs envies, de leurs fantasmes, mais la seule chose que retient Émile à chaque fois, c’est que jamais elle ne s’oppose quand il lui propose de remplacer le jouet par un sexe tout en chair.

— Ma chérie, comme au boulot, on a fait du super taf, le boss a décidé d’investir dans de ...

... nouveaux pistolets de peinture. Cela va nous faciliter le travail, donc on va bosser plus vite et mieux, donc, il va gagner plus…
— Ah, c’est une bonne nouvelle.
— Oui, donc jeudi et vendredi un formateur vient au garage pour nous montrer ces pistolets révolutionnaires. Le patron me demande si on ne peut pas recevoir le formateur chez nous plutôt qu’à l’hôtel.
— Pas de problème pour moi, mais, tu le connais ?
— Non, d’après mon patron, c’est un bon gars de notre génération, propre sur lui. Il vient d’Allemagne mais parle très bien français. Par contre, je n’aurais pas le temps de préparer.
— Encore, pas de soucis, je suis de repos jeudi et vendredi car je suis de week-end après.
— Justement, c’est pour cela que je t’en parle, d’habitude tu aimes bien te reposer avant d’aborder cette astreinte.
— Ce n’est qu’une soirée, j’aurais mon vendredi pour me reposer et au moins tu ne me sauteras pas dessus à peine la porte fermée.

Elle éclate de rire. Il l’attrape et la chatouille, elle se débat, Il la bloque dans ses bras. Elle tente de se sauver, n’y arrivant pas, elle s’attaque à la ceinture de son pantalon, puis aux boutons, et attrape l’engin qui se trouve déjà bien en forme dans le caleçon. Profitant d’un effet de surprise plus ou moins simulé, elle plonge sa deuxième main sous le paquet de boules qui accompagne la tige de chair et sert de plus en plus fort.

Il n’a pas le choix que de lâcher-prise s’il ne veut pas trop souffrir. Elle baisse dans le même geste, pantalon ...