Pacte avec l'ennemi_4
Datte: 27/08/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... qu’il prendrait son temps, la laissant s’installer physiquement dans le rapport. Elle remonta de nouveau ses mains et les posa de chaque côté de son visage.
« C’est fort, je n’ai jamais ressenti ça. »Elle haletait maintenant et posa sa bouche, grande ouverte, contre la sienne.
« Je veux te donner mon plaisir. Ah… Ah… Oui. »Il commença à accélérer son rythme et elle ressentit les premiers spasmes annonciateurs de son plaisir.
Il poursuivit ses mouvements tout en se vidant en elle. Les soubresauts de l’éjaculation de son partenaire déclenchèrent chez elle un orgasme puissant qui lui fit crier son plaisir.
Ils restèrent emboîtés l’un dans l’autre de longues minutes, riant et s’embrassant comme deux adolescents ayant découvert des plaisirs interdits.
Mayline était aux anges. Elle avait décelé chez Lupo un homme d’une maturité assez avancée et doté d’un esprit paternaliste qui la confortait.
Née sur le tard, elle avait toujours eu un père vieux et absent de ses jeux d’enfant. Cela lui avait cruellement manqué au point que, plus tard, elle n’avait jamais trouvé de réel intérêt à la fréquentation des jeunes hommes de son âge.
Elle méprisait leur inexpérience et leur ilotisme amoureux, la laissant décider de tout. Elle en oubliait aussi que sa condition sociale effrayait un peu ses jeunes prétendant les rendant trop docile pour une jeune femme recherchant une relation basée sur le patriarcat.
Avec Lupo, elle avait été immédiatement séduite par ses tempes ...
... grisonnantes, sa moustache « vintage », mais aussi et surtout, par son immense expérience de la vie et des relations sociales.
Elle sentait en lui un homme qui, contrairement à son apparence physique, était fort comme un Turc et doté d’une connaissance de la vie qui ne cessait de l’impressionner au fil des jours où leurs relations avaient assez vite viré à la plus franche complicité.
Elle adorait qu’il la laisse évoquer un point de vue en premier pour mieux la contredire de façon très habile et polie, pour mieux la ranger à son avis.
Elle avait le sentiment qu’il connaissait tous les sujets, avait déjà vécu toutes les situations et s’était forgé une compétence dans presque tous les domaines de la vie et du monde du travail.
Elle aimait la façon dont il parlait de sa petite sœur, qu’il chérissait en grand frère protecteur. Elle sentait qu’avec un tel bouclier humain, il ne pouvait rien vous arriver.
Elle adorait par-dessus tous les petits noms dont il l’affublait quand il voulait lui faire entendre que c’est lui qui avait raison.
« Vai piccolo, mais qu’est-ce que tu racontes… »« Pulicino, tu ne m’écoutes pas… »« Angelo mio, ne dis pas ça… »« Ma, il mio gattino… »Elle fondait littéralement quand il mélangeait l’italien et le français, et semblait embarrassé d’avoir, encore une fois, raison.
Il avait assez vite compris les circuits bancaires alambiqués que Milo avait mis en place. Il lui semblait que rien ne pouvait lui échapper dans ce domaine et se reposait la ...