La chevelure
Datte: 21/08/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
hotel,
Oral
69,
fdanus,
fsodo,
extraconj,
Auteur: Jacquou, Source: Revebebe
Victoria avait à peine trente ans lorsqu’elle repéra son premier cheveu blanc. Légèrement paniquée, elle se lança alors dans un combat incertain contre ce signe de vieillissement. Sa chevelure brune de fille d’origine espagnole connut une série de teinture de couleurs diverses. Mais plus elle changeait de tête et plus ses cheveux blancs apparaissaient. Pire : elle perdait de son opulente tignasse en raison de l’abus de teintures.
Arrivée à la quarantaine elle ne savait plus quoi faire. Son mari, Pascal, architecte, était tellement pris par son travail qu’il ne voyait pas le désarroi de son épouse qui se sentait de plus en plus négligée. Elle envisagea une psychothérapie et auparavant en parla à son médecin traitant, une femme de son âge, le docteur Véronique D., avec d’autant moins de réticence que celle-ci arborait une chevelure poivre et sel parfaitement assumée. Lorsqu’elle lui confia son angoisse de vieillissement due à son casque grisonnant et sa crainte de ne plus jamais séduire son mari, la toubib ne put s’empêcher de sourire :
— Chère madame, vous insinuez donc qu’avec les cheveux que j’ai, je serais définitivement rangée des voitures, si j’ose dire. Je vous rassure : ce n’est pas le cas. Et je dirais même que je n’ai jamais autant, euh, séduit que depuis que j’ai cette tête, dit-elle en tapotant sa chevelure avec une petite moue satisfaite qui en disait long.
Et de poursuivre :
— Donc, laissez vos cheveux blanchir et vous verrez que le regard des hommes, ...
... du moins votre mari, n’est-ce pas, changera à votre égard.
Le tout dit avec un petit gloussement qui donna à penser à Victoria. Sa toubib baisait plus souvent qu’elle, c’était clair. Et malgré un physique pas tellement attrayant avec de grosses fesses et des cuisses épaisses. Mais une jolie tête.
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À peine quelques jours plus tard, elle se rendit chez une agricultrice bio pour s’acheter des légumes directement au producteur. La patronne se faisait appeler Caroline et atteignait visiblement, elle aussi, la fin de la quarantaine avec une longue chevelure poivre et sel légèrement bouclée qu’elle laissait aussi libre que ses seins sous sa robe légère. Elle assumait un côté très « nature » qui se retrouvait notamment sous ses aisselles, non épilées. Assez jolie avec de grands yeux noirs et un corps plutôt menu tranchant avec sa lourde poitrine, elle ne cherchait pourtant pas à plaire. Et pourtant, un solide gaillard de dix ans de moins qu’elle, visiblement son salarié ou son associé, la couvait d’un regard protecteur qu’elle lui rendait avec des yeux énamourés. Ces deux-là baisaient ensemble, c’était l’évidence même. Le garçon, vraiment beau mec, avait néanmoins les moyens de viser plus haut que cette femme grisonnante affichant son âge. Mais tout laissait penser, en les voyant évoluer, qu’il s’éclatait au lit avec cette Caroline.
Au retour, sa résolution fut prise : elle n’irait plus chez le coiffeur que pour des coupes. Fini le temps des teintures et adviendrait ...