TRANS - Histoires de Sexe

TRANS

Nous sommes en plein mois d’Aout et Paris est vide.

Il est déjà 20h lorsque je rentre chez moi et je suis mort de ma journée de boulot.

Mais je me motive pour me mettre en tenue et aller me vider la tête avec un petit footing au bois de Boulogne.

Me voilà avec mes baskets sur le bitume en train de courir.

Les allées sont plutôt calmes et je ne croise presque personne.

Au bout d’une heure de course je suis en sueur et mon tee-shirt est trempé.

Je m’arrête devant un banc pour reprendre mon souffle et j’en profite faire quelques étirements.

Subitement, je vois une silhouette sortir des arbres et se diriger vers moi.

J’ai devant moi une femme magnifique, ne portant pour seuls vêtements un superbe ensemble string, porte-jarretelles et soutient gorge noir et un manteau largement ouvert.

Je ne suis pas un imbécile et je sais que le bois est un lieu de « rencontre ».

N’ayant pas complètement retrouvé mon souffle, je lui souris sans prononcer un mot.

« Bonsoir » me dit-elle d’une voix un peu grave teintée d’un accent exotique.

Je lui réponds d’un simple « Bonsoir ».

Occupé à mes étirements, je la vois s’assoir à l’extrémité du banc et allumer une cigarette.

Je lui souris plus par politesse qu’autre chose et reprends mes exercices.

« Il n’y a personne ce soir » reprend-elle.

« Oui, c’est calme… »« Tu viens souvent ici ? » me demande-t-elle ?

…. « euh… en fait ça fait longtemps que je n’étais pas venu mais j’en avais besoin ».

« Ah ...

... bon tu fais quoi dans la vie ? »….

« Je bosse dans la comptabilité ».

« C’est sympa ? »« Pas vraiment… et la journée a été très compliquée… J’avais besoin de me vider la tête ».

« J’allais partir, tu veux qu’on fasse un bout de chemin ensemble ? ».

« Avec plaisir mais je suis en voiture. Vous allez où ? »« J’habite Neuilly ».

« Ok c’est sur mon chemin je peux vous déposer si vous le souhaitez ».

Nous voilà à marcher dans les allées du bois en direction de la cascade quand nous croisons un homme passablement éméché qui commence à lancer des insultes à l’attention de la demoiselle.

Je lui demande de se calmer et l’écarte de la main pour libérer le passage tout en m’assurant qu’il n’importune pas la demoiselle.

Nous voilà à ma voiture et je lui ouvre la portière pour la faire monter.

Je démarre direction Neuilly.

« Désolé pour l’odeur de transpiration, ça ne doit pas être très agréable ».

« Pas de problème, ça ne me dérange pas ».

« J’ai des affaires de rechange dans le coffre mais je me changerai après vous avoir déposé ».

Elle m’indique le chemin et nous arrivons rapidement en bas de chez elle.

« Tu veux monter boire un verre ? »« Euh….. pourquoi pas mais je ne voudrais pas vous déranger. Il est tard ».

« Tu as été très gentil dans le bois donc c’est la moindre des choses ».

« Ok, je vais me garer et je vous rejoins ».

Elle me laisse le code de l’immeuble et l’étage et je pars me garer.

5 minutes après je sonne à la porte de ...