Joyeux anniversaire-2/2 - Histoires de Sexe

Joyeux anniversaire-2/2

... jardin, et des effluves plus denses montèrent à ses narines. Elle vit le gousset adhérer aux petites lèvres et entendit un léger bruit de succion quand il s’en décolla. Elle vit le fond de culotte se retourner en descendant sur les cuisses et se rengorgea de partager le secret des émotions intimes qu’il lui dévoilait.

Personne d’autre pourtant ne semblait se soucier de cette attirante lingerie. Elle gisait sur la table, pauvre petit tas chiffonné que piétinait négligemment Chantal sommée de descendre de son piédestal. Clara se retenait de la prendre pour en respirer l’arôme. Elle sursauta à la pression d’une main sur son épaule, et se rassura au sourire amical qu’elle découvrit.

— Tiens, lui dit Babette, ce sera un souvenir de Marraine. Elle sent bon, non ?

La seconde d’après, elle tenait entre ses doigts l’objet de sa convoitise. Elle le fourra sans plus réfléchir sous son short, tandis que celle qui l’avait embaumé était conduite devant le fauteuil poussé au milieu de la pièce.

— Mets-toi à genoux là-dessus, tes doudounes sur le dossier, ordonna Christine. Veux-tu de l’aide pour t’empêcher de te tortiller ridiculement ? Ce serait mieux pour tout le monde

Chantal opina. Elle devinait que cette apparente sollicitude avait d’autres motifs que celui d’adoucir sa peine. L’affection qu’elle portait à ses amantes lui commandait d’entrer dans leur jeu, dut-elle en faire les frais.

— C’est bien, approuva Julia. Puisque Agnès et Clara t’ont déjà assistée, elles se ...

... chargeront de te tenir les jambes. Qui aimerais-tu pour te tenir les mains ?
— Charlotte.

La réponse avait été spontanée, l’élue en fut flattée, et Clara comme Agnès étaient ravies de se rendre utiles. Une remarque de Laurence les surprit cependant.

— Si je peux me permettre, avança celle-ci en chorégraphe avertie, l’esthétique du tableau gagnerait à ce que les assistantes soient dans la même tenue que l’actrice principale.
— Excellente idée, admirent aussitôt les ordonnatrices. Vous avez entendu, Madame et Mesdemoiselles. Veuillez vous conformez à cette exigence artistique.

Charlotte balançait, reprise par ses pudeurs bourgeoises. Se mettre nue sur ordre, devant sa fille en plus, la gênait. Encouragements et pressions amicales l’y aidèrent. Agnès et Clara n’eurent pas d’objection. L’une ne rechignait plus à être à poil avec ses copines et leurs mères, l’autre n’était jamais fâchée de montrer son petit cul ferme à qui savait l’apprécier. La jeune italienne avait toutefois oublié ce qu’elle venait de dissimuler à même sa peau.

— Voyez-moi cette petite coquine qui va cul nu sous son short, pointa Charlotte pour détourner l’attention de sa propre personne. Mais qu’est-ce que c’est que cette boule de tissu ? Non, non, n’essaie pas de la cacher… Donne !

Elle la déplia et la porta à son nez aussitôt qu’elle s’en fut emparée, malgré les timides protestations de Clara.

— Mais dis donc, c’est la culotte de Chantal que tu serrais sur ta minette, reprit-elle l’air ...