1. 4018 n°3


    Datte: 12/08/2024, Catégories: vacances, délire, Humour sf, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... coup de poing dans la gueule, lequel envoie votre adversaire au tapis.
    
    Ça plaît beaucoup à Juliette d’Hazebrouck :
    
    — Hum… Un homme qui défend mon honneur, j’adore !
    
    Tout chez Juliette d’Hazebrouck stimule vos sens et vos envies, jusqu’à son odeur si caractéristique. Comme vous vous y connaissez en parfum, vous reconnaissez l’odeur fruitée de Louloutte number four de Cochoral, un parfum pas très bon marché puisqu’il coûte la peau des fesses mais qui en vaut vraiment la peine.
    
    Bras dessus, bras dessous, elle vous sourit et vous lui dîtes :
    
    — Juliette d’Hazebrouck, vous êtes à couper le souffle, habillée sur votre trente-deux !
    — Hein ? Bein non, on dit trente-et-un, vous êtes con ou quoi ?
    
    Bon, elle n’a pas compris le compliment, c’est pas grave…
    
    Vous vous baladez dans les rues alors que les lumières du « Le Clément Sot », le magnifique galion de l’espace s’éteignent laissant place à la nuit. L’air est un peu frais, aussi vos corps se rapprochent et Juliette d’Hazebrouck vient se blottir entre vos bras musculeux. C’est romantique au possible !
    
    Vous êtes tout fier d’avoir une telle beauté pendue à votre bras et vous vous sentez fort, plus fort qu’un taureau, c’est bien simple, vous ne craignez rien, vous vous sentez invincible !
    
    Votre petite balade se déroule au mieux, vous venez de dépasser les rues animées, les rues de la soif et, sans vous en rendre compte, vous arrivez dans des ruelles un peu coupe-gorge, les quartiers malfamés du vaisseau « Le ...
    ... Clément Sot », le magnifique galion de l’espace.
    
    Derrière des poubelles, des rats se disputent des restes de nourriture provenant du restaurant de la rue adjacente et quelques détritus pourrissent le trottoir et volent au gré du vent qui s’engouffre depuis le bout de la rue.
    
    Lorsque vous arrivez au centre de la rue, trois silhouettes surgissent d’on ne sait où et bloquent la sortie. Vous sentez le traquenard et comme vous n’êtes pas enclin à vous battre, vous décidez de faire demi-tour. Mais, vous constatez que deux individus vous ferment le passage. Vous êtes pris au piège. Les cinq racailles resserrent leur étau à tel point que vous pouvez les distinguer.
    
    Vous êtes pris au piège par un Baboom, un obèse armé d’une chaîne de vélo et d’un canif, un Deblock, armé d’un Nunchaku(et ce dernier sait s’en servir) et d’une épée laser bleue(la couleur est importante car le bleu ne se voit pas bien dans la pénombre de la nuit), deux Ourbons armés respectivement de canon à son et à germe de blé et d’un colt U7 à résistance plate et enfin par ce qui semble être le chef de cette troupe : un Mariatchi, créature à corde, armée d’une grande gueule.
    
    Il vous dit :
    
    — Oh, des amoureux, c’est mignon. Si vous voulez rester mignon, il va falloir allonger !
    
    Le Déblock intervient et dit :
    
    — J’me tap’rais bien la femme ! Eh, les gars, vous trouvez pas qu’elle est bonne ?
    
    Et les autres répondent de concert :
    
    — Oh putain ouais ! Eh, ma cocotte, t’as pas envie de connaître un ...
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