La plaine des Sables - Histoires de Sexe

La plaine des Sables

... nous et qui s’y trouve. Ainsi, je peux me balader nue autour de la maison, nul voyeur possible, ou alors très difficilement, ou alors un drone volant. Cette caractéristique, nous l’avons exploitée bien des fois avec divers visiteurs et visiteuses.

Découvrant notre demeure, Brigitte s’exclame :

— Waw ! Que j’aimerais avoir ce genre de maison !
— Tu habites où ?
— Une maison de ville très classique. L’intérêt, c’est que tout est à portée de main, la place est au bout de la rue, avec divers magasins, la mairie, les écoles, la Poste, tout, quoi ! Mais, point de vue intimité, c’est raté ! On entend assez bien ce que font les voisins, aussi bien celui de droite que celui de gauche.
— Ah OK… C’est vrai que c’est très calme ici, mais faut prendre systématiquement la voiture pour faire la moindre chose, sauf se balader…

Brigitte me regarde en coin :

— Il a dû s’en passer des choses, ici…
— Peut-être pas autant que tu veuilles le croire…
— En tout cas, beaucoup plus que chez nous !

Nous faisons succinctement visiter notre maison, Victor collé contre Brigitte et moi avec Lionnel. Toujours enlacée par mon nouveau partenaire, je propose :

— Allons dans la bibliothèque…

C’est ainsi que nous avons baptisé une chambre dont la plupart des murs sont tapissés d’étagères à livres. Arrivé sur place, échappant à l’étreinte de Lionnel, je repousse la petite table basse et les deux poufs rouges dans un coin, tandis que mon mari déroule des gros shikibutons(des matelas ...

... japonais, à ne pas confondre avec des tatamis) qu’il dispose au milieu de la pièce, sur deux épaisseurs, formant ainsi un vaste lit qui mesure environ deux mètres sur deux. Puis je l’aide à disposer un grand drap noir soyeux par-dessus. Noir pour mieux contraster avec le blanc des corps, un détail jouissif…

Une fois la couche achevée, voyant le résultat, Lionnel hoche la tête :

— Ah oui… vous êtes équipés…
— Ces shikibutons sont aussi utilisés pour lire à plat ventre…
— Pas con… je retiens l’idée… Faudra m’écrire sur un bout de papier le nom de ces trucs…

De son côté, Brigitte ouvre de grands yeux, on dirait qu’elle vient d’arriver dans une nouvelle galaxie. Désignant le lit improvisé, Victor annonce avec un petit sourire :

— Pour se mettre tout de suite dans le bain, je vous propose de faire un cent trente-huit, c’est-à-dire un deux fois soixante-neuf.

À la fois intéressé et intrigué, Lionnel répond :

— Et c’est quoi exactement ?
— J’explique le chaînage : Sabrina suce Lionnel qui lèche Brigitte qui me suce et moi, je lèche ma femme. Ce qui forme un carré géométrique mais pas mathématique. Ensuite, les hommes pivotent de cent quatre-vingts degrés, et cette fois-ci, Brigitte suce son mari qui lèche ma femme qui me suce, et enfin moi, je lèche Brigitte.
— Ah OK… un soixante-neuf circulaire en alternant les hommes et les femmes. Et ça s’appelle réellement un cent trente-huit ?
— Je n’en sais rien, mais ça me semblait logique de l’appeler de cette façon.

Ce ...