Que sont-ils en train de faire? - 2
Datte: 06/08/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Sunstone, Source: Hds
... successivement devant la chambre de Lisa et les escaliers menant au salon sans ralentir, et entre dans la salle de bain. Je laisse la lumière m’éblouir un instant, et m’observe un instant dans le grand miroir au-dessus du lavabo : cheveux ébouriffés, yeux plissés et cernés, j’ai une tête de déterré. Pas étonnant, après une semaine chargée et la nuit que je suis en train de faire…Je fais couler un mince filet d’eau froide, bois à petites gorgées, m’asperge le visage. La fraîcheur de l’eau me calme.
Dans un éclair de lucidité, j’en profite également pour faire une rapide toilette. Je pue la transpiration, et mon sexe est encore couvert des restes séchés de la mouille de Lisa, et de mon propre sperme. A cette pensée, l’acte me revient brièvement en mémoire, et ma verge commence à se tendre à nouveau. Je l’ignore, termine mes ablutions, me rhabille et sors en silence.
Je m’arrête au milieu du couloir.
Les escaliers, à ma gauche, mènent au salon, à Clément, Aymeric et Elie. Une faible lumière en émane, mais aucun son.
La porte, à ma droite, débouche sur la chambre de Lisa. Pas de lumière, ni de bruit, elle a dû se rendormir.
J’envisage à peine de continuer tout droit, retourner au lit et essayer de dormir, mais je sais déjà que c’est peine perdue.
La meilleure solution consisterait alors à descendre l’escalier, retrouver Elie en train de jouer, ou somnolant sur le canapé devant un film, mais je ne suis pas sûr d’être prêt à me confronter à son regard. ...
... Étrangement, je ne suis pas non plus complètement sûr de ce que je trouverais si je descendais au salon maintenant.
La pire solution serait sans aucun doute d’ouvrir la porte à ma droite. Même pour discuter innocemment avec ma coloc. C’est clairement une idée à la con.
La poignée tourne et la porte s’ouvre sans un bruit sous ma poussée. Je bloque une longue seconde, puis pénètre d’un pas feutré dans la chambre de Lisa. Après un bref regard angoissé dans l’embrasure, je referme la porte derrière moi, à moitié rassuré de n’avoir toujours vu ni entendu personne.
L’éclairage public perce à travers les interstices dans les vieux volets et éclaire la chambre d’une lumière faible et diffuse. Lisa est là, endormie au milieu de son grand lit, vêtue d’un grand T-shirt en guise de pyjama. Je sens mon visage s’empourprer à cette vision.
L’instant d’après, je suis assis près d’elle, lui caressant le visage avec douceur d’une main. Ses yeux s’ouvrent alors lentement, agacés d’être ainsi privés de repos, mais s’adoucissent en me voyant. Elle me sourit.
« Tu es venu », lâche-t-elle dans un murmure.
Elle se redresse dans le lit pour me prendre dans ses bras. Par cette étreinte, elle parvient une nouvelle fois à calmer brièvement le torrent des émotions et pensées qui m’angoissent. Le nez dans son cou, j’inspire longuement son odeur, je laisse sa douce chaleur me détendre.
Elle ne me relâche que pour me regarder dans les yeux avec compassion.
« Elle n’est toujours pas montée se ...