La Milonga
Datte: 04/08/2024,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Patou bcbg mature, Source: Hds
Quelques semaines avant la fin de l'année, j'avais décidé de m'inscrire dans une association de la région. Il s'agissait d'un club de danse proposant à ses membres des cours et des soirées de danse de salon avec la possibilité également de participer à des galas, j'y voyais une opportunité pour moi de m'évader de mon quotidien et de faire des nouvelles rencontres. Très jeune, j’avais pratiqué la danse classique pendant de nombreuses années et avais gardé cette passion tout au long de ces années. Après quelques semaines, je m'étais perfectionnée dans le tango argentin qui au-delà de la nécessité de savoir danser, impliquait des règles vestimentaires, assez strictes où l'élégance était incontournable avec talons hauts et jupe fendue comme règle absolue. Notre professeur de danse s'était spécialisé dans le tango et ses Milongas, qui avait ses us et coutumes, mais aussi des codes très précis. C’était à la fois une danse sophistiquée faite d'improvisation sensuelle et complexe, et un style de musique sensuel. Pratiquée sur une piste revêtue de parquet et entourée de table de spectateurs et de danseurs, la technique d'invitation était non banale se faisant à distance par un échange de regards suivi d'un consentement par un léger hochement de tête. Des partenaires pouvaient alors se rejoindre sur la piste pour enchaîner quelques morceaux avant de reprendre sa place et de choisir un nouveau partenaire. Le style de danse dominant était très entrelacé, dit abrazzo. J'avais très vite ...
... remarqué que les femmes rivalisaient entre elles pour attirer le regard des hommes afin de se retrouver dans les bras des meilleurs danseurs mais aussi des plus élégants. L'homme conduisait sa partenaire à son rythme alors que la femme docile suivait son guide. J'étais attirée par ce côté sulfureux, voire érotique, des torses collés les uns aux autres où, la femme, souvent, pouvait poser sa tête sur l'épaule de son partenaire qui devait sentir la poitrine écrasée sous ton thorax musclé. La danse était assez sportive avec pour conséquence l'obligation de bien creuser les reins tout en se cambrant ce qui était, sans aucun doute, très excitant à regarder et qui attirait les danseurs auprès de leurs partenaires. Au fur et à mesure des semaines, j'étais de plus en plus sollicitée par des danseurs nettement meilleurs que moi qui ressentaient un attrait particulier pour mes formes plantureuses et pulpeuses mises en valeur dans des robes ou des jupes moulantes. J'adorais ces moments où leurs regards se posaient sur moi, et après un hochement de tête, me retrouvais dans leur bras, sentant leurs mains sur mes hanches parfois glissant nonchalamment sur ma croupe appétissante. Plusieurs fois, j'avais pu sentir leurs membres durcis se frotter contre moi, et plus particulièrement celui du professeur Matias, un bel argentin d’une quarantaine d’année.
Né à Buenos Aires, il était un artiste multidisciplinaire, danseur, professeur et chorégraphe de tango. Il avait une curiosité esthétique ...